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La mesure visant à protéger les dauphins pourrait entraîner une hausse du prix du poisson et mettre des personnes au chômage, craignent beaucoup.
Depuis lundi matin, les bateaux de pêche sont contraints d’accoster pendant un mois dans le golfe de Gascogne afin de protéger les dauphins.
C’est la première fois depuis 1945 que les travailleurs du secteur de la pêche sont confinés au port.
Les experts estiment qu’environ 9 000 dauphins meurent chaque année dans le golfe de Gascogne après avoir été capturés accidentellement dans des engins de pêche.
Malgré des compensations financières allant jusqu’à 80 pour cent des ventes, les pêcheurs et les femmes s’inquiètent et craignent qu’à long terme, l’ensemble du secteur se retrouve au chômage.
Selon le Comité National des Pêches, 70 pour cent des bateaux sont concernés par l’interdiction, soit 450 bateaux et 9 000 personnes travaillant dans le secteur de la pêche.
Pour les consommateurs, on craint également une hausse du prix du poisson. Aux Sables-d`Olonne, en Vendée, les poissonniers sont inquiets :
« C’est notre dernier jour avec un peu de volume, des poissons qu’on ne verra pas avant un mois, même si nous sommes en pleine saison du bar et de la sole. Ils parlent de souveraineté alimentaire, mais que se passe-t-il ? « On va tous se tourner vers les importations », estime la poissonnière Christelle Biboneau.
« La sole, le merlu, la lotte peuvent coûter environ 10 euros, comme le merlu, qui peut monter jusqu’à 15 euros », prévient le poissonnier Guillaume Quentin.
Crieur public, Cyril Baudin s’inquiète non seulement pour le marché, mais aussi pour les gens qui transportent le poisson : « Ils n’ont pas pensé à nous », dit-il. « La loi a été adoptée en deux étapes, sans aucune réflexion sur ce qui nous arriverait à l’avenir ».
A La Rochelle, les pêcheurs du bateau de pêche Jeannot ont travaillé jusqu’en fin de journée dimanche, avant de regagner le port où ils resteront à quai pendant un mois.
« Il y a des catégories de bateaux qui pêchent les dauphins et il y a des catégories qui ne pêchent pas du tout les dauphins », souligne le pêcheur Raymond Millet.
« Travaillons, c’est tout. Nous n’avons pas besoin d’argent (…) Et l’année prochaine, ce sera deux mois ? Trois mois ? Enfin, tu passeras du temps chez toi à récolter des subventions ! » » a déclaré un autre pêcheur, Raymond Millet.
Mais certains clients des Sables-d’Olonne sont d’accord avec cette mesure : « Il faut préserver les dauphins, il n’y a aucune raison de les tuer comme ça », estime l’un d’entre eux.
« Il faut trouver des solutions, car il faut bien sûr protéger les dauphins, mais il faut aussi protéger nos pêcheurs, qui ont la vie dure », a ajouté un autre.