Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
jenintime et déchirant, le documentaire de Yana Ugrekhelidze s’ouvre sur un spectacle effrayant. Des images de manifestations anti-LGBTQ+ en Géorgie, au cours desquelles les participants souhaitent avec colère la mort de la communauté queer, sont éclaboussées sur l’écran. Pour Alexander, un homme transgenre qui lutte pour survivre dans un environnement étouffé par l’intolérance, les interactions quotidiennes les plus insignifiantes représentent la menace du doxing et de la persécution. Toujours tapi dans l’ombre, il ne peut être que lui-même dans l’intimité de sa propre maison.
Une scène particulièrement frappante est celle où Alexander et sa partenaire de longue date, Marie, regardent un talk-show dans lequel un responsable du gouvernement lance une rhétorique haineuse au nom d’un soi-disant débat. Se balançant entre l’écran de télévision et un Alexander frustré, la caméra met en évidence l’absurdité de réduire l’existence de personnes réelles à des sujets de discussion ou à un « problème » à résoudre. Le film contredit ces arguments d’homme de paille en se concentrant sur la réalité matérielle de la vie en tant qu’homme trans en Géorgie. Bien que soutenu avec amour par sa tante et sa petite amie, Alexander est confronté à l’ostracisme social et à la précarité financière. Étant donné que sa carte d’identité mentionne toujours son sexe comme étant une femme, il ne peut trouver ni emploi ni soins de santé.
Pour que le couple quitte le pays et cherche asile ailleurs, Marie décide de devenir une mère porteuse – ce qui s’accompagne de hauts et de bas psychologiques et physiques. Mais lorsque le couple atterrit enfin en Belgique, le film se termine par une voix off touchante d’Alexandre, optimiste quant à la perspective d’un refuge. Considérant que le sentiment anti-trans se répand maintenant à travers le monde à une vitesse effrayante, l’espoir de son message semble malheureusement fragile. La belle complicité entre Alexandre et Marie continuera cependant à affronter les tempêtes à venir.