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Tvoici une inquiétude particulièrement nauséabonde qui vient de regarder la floraison en janvier. Ou des jonquilles quelques semaines seulement après Noël. A voir des chatons pendre aux arbres encore baignés de noir dès 16h30 environ. C’est un sentiment étrange que quelque chose ne va pas ici. Je l’obtiens aussi en août, lorsque les mûres sont déjà mûres en poussière, avant la rentrée scolaire. Ou quand j’entends le chant des oiseaux sous un réverbère jaune.
C’est peut-être simplement l’équivalent extérieur de se plaindre de la présence d’œufs de Pâques dans les magasins en janvier. Comme toujours, cela arrive chaque année, mais nous sommes à chaque fois à nouveau choqués. Peut-être que les jonquilles ont toujours levé leurs lances lorsque les étudiants remplissent leur candidature à l’Ucas. Peut-être qu’il y a toujours eu des mûres en juillet. C’est peut-être juste ma mémoire qui me joue des tours.
Mais je le ressens. Cette semaine, lors d’une promenade dans une réserve naturelle, j’ai ressenti quelque chose comme de la peur, léché par quelque chose comme de l’espoir, lorsque j’ai vu une fleur rose sur un arbre gris os. J’ai récemment découvert le terme « solastalgie », un mot australien qui se situe quelque part entre le mal du pays, la tristesse face à la destruction de l’environnement et un sentiment d’impuissance face au changement. Même si je suis une citadine qui apprend environ 97 % de ce qu’elle sait sur le territoire en écoutant The Archers, je ne suis toujours pas complètement déconnectée de mon environnement naturel.
Je ne sais pas s’il existe un mot pour décrire le sentiment de confusion lorsque notre corps réagit inconsciemment aux changements de temps, de saison, de climat que nous – en tant que citadins prenant le bus, mangeant des paquets et éclairés par des lampes fluorescentes – ne remarquons pas consciemment. S’il y a un mot pour décrire cette discorde qui nous excite en mars même si nous ne voyons aucun signe du printemps, ou qui nous afflige en automne même si nous ignorons les arbres, alors je ne le connais pas. Mais je le ressens. Jusqu’à mes racines.
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Nell Frizzell est l’auteur de Holding the Baby: Milk, Sweat and Tears from the Frontline of Motherhood