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WLorsque la pandémie est arrivée, Joel Ross est retourné aux études – au célèbre conservatoire New School de New York, où l’obtention de son diplôme comprenait un cours de blues. Cela s’est avéré une décision retentissante pour le vibraphoniste d’une vingtaine d’années, transformant sa vision du blues d’une forme archaïque de 12 mesures à ce qu’il appelle « une sorte d’esprit, une énergie ».
La pandémie a également amené Ross à se demander si ses trois albums précédents pour Blue Note n’étaient pas trop pointilleux, trop soucieux de « manipulations du temps et du tempo », un peu intimidants pour les non-engagés.
Cette quatrième offre, bien que réalisée avec son groupe régulier Good Vibes, un quatuor de haute qualité mettant en vedette le saxophoniste alto Immanuel Wilkins, est plus accessible. L’ensemble est ancré par des reprises légères de Evidence de Thelonious Monk et d’Equinox et Central Park West de John Coltrane, avec sept pièces originales. La chanson titre et Mellowdee sont des vitrines scintillantes pour le talent de Ross. Le premier, plein de pistes en écho, sonne presque comme du vibes-in-dub ; ce dernier le fait s’entraîner avec l’alto nerveux de Wilkins. Qu’est-ce que j’attends ? a des échos du triste Goodbye Pork Pie Hat de Charles Mingus ; Bach (Dieu le Père dans l’éternité) ressemble à une église ; pendant que sur Chant, Ross passe au piano pour un duo bref et intense avec la flûtiste (et partenaire) Gabrielle Garo.
Un hommage innovant à la tradition.