Customize this title in french Journal de campagne : Le mystère hitchcockien des tours en masse | Des oiseaux

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Jil n’y a qu’une douzaine de nids dans cette roquerie, haut parmi les sycomores sur la rive escarpée de la rivière Wear, mais la cacophonie de croassements de ce matin provenait d’au moins 40 tours. Tout l’hiver, ils ont arpenté les pâturages, la plupart du temps silencieux, la tête baissée, en costume noir, en pantalon bouffant, comme s’ils cherchaient quelque chose perdu dans l’herbe. Maintenant, ils se sont rassemblés ici, un troupeau tourbillonnant et exubérant qui ressemble à une réunion festive des survivants de l’hiver.

Visiter cette roquerie au printemps est devenu un rituel car ses sons ravivent des souvenirs d’enfance. Dans les années 1950, ma grand-mère travaillait dans une ferme du Sussex, s’occupant d’une culture floristique appelée statice, une fleur coupée éternelle qui était séchée et stockée dans une grange taillée en silex ombragée par des ormes imposants – abritant une rookerie.

Pendant les vacances scolaires, je la rencontrais pour déjeuner dans le grenier à foin, assis sur un tas de sacs de jute, tandis que les bruits de la rookerie murmuraient à travers les tuiles. Entendre maintenant ces croassements discordants peut me transporter à travers l’espace et le temps, vers le silence de la grange avec son plancher grinçant et ses bouquets de fleurs séchées couleur lavande, où des grains de poussière pendaient dans des rayons de soleil.

En plein soleil, le plumage noir brillant d'une tour montre une irisation bleue et verte
En plein soleil, le plumage noir brillant d’une tour montre une irisation bleue et verte. Photographie : Phil Gates

Aujourd’hui, regarder les nids qui se balancent au-dessus de ma tête est désorientant, alors je me stabilise en m’appuyant contre un tronc d’arbre, sentant la puissance transmise du vent lorsque le tronc fléchit contre mon dos. Les tours chevauchent les rafales, s’installant parfois dans ce qui ressemble à un croassement conversationnel, se levant souvent comme un troupeau rauque sans raison apparente. Quelques-uns apportent des brindilles pour réparer les nids, d’autres semblent être là juste pour être sociables. Les femelles, perchées au bord de leurs gros tas de bâtons, éventrent leur queue lorsqu’un intrus se pose trop près.

Ici-bas, terre à terre, il y a quelque chose d’hitchcockien dans ces silhouettes sombres qui tournent au-dessus de nos têtes, avec leurs larges ailes, leurs primaires en forme de doigts et leurs becs de poignard osseux qui arrachent les larves d’insectes à la base. Mais je me souviens de la tour perchée dans un arbre devant ma fenêtre l’hiver dernier, lorsque le soleil levant envoyait des chocs d’irisations violettes, vertes et violettes à travers son plumage noir brillant. Il y a une beauté brutale chez ces oiseaux, et un mystère ancien dans leurs conversations emportées par le vent.



Source link -57