Customize this title in french Journal de campagne : Un endroit isolé et calme avec une histoire sanglante | Patrimoine

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jeC’est un temenos, un bosquet sacré, entourant la vieille et simple église de Pilleth. Il se trouve le long d’une piste hors de la route entre Knighton et Presteigne, près de la frontière entre l’Angleterre et le Pays de Galles, surplombant depuis un site sans grande élévation, mais d’une beauté isolée et tranquille, sur la vallée de la rivière Lugg. J’ai visité ici la semaine dernière. Les hirondelles et les hirondelles domestiques se promenaient toujours à la recherche de rares insectes, se nourrissant avant une longue migration vers le sud. Les martinets étaient partis des semaines auparavant.

Je suis arrivé dans ce bel endroit pour la première fois il y a 40 ans. La petite église Sainte-Marie, avec son robuste clocher, avait alors un air quelque peu délabré et négligé. Mon défunt fils Will était avec moi. Je lui ai raconté l’histoire du grand soulèvement d’Owain Glyndŵr contre la domination anglaise au début du XVe siècle. C’est ici, à Pilleth, le 22 juin 1402, qu’il livra une bataille majeure contre les forces anglaises d’Edmund Mortimer.

L'intérieur de l'église Sainte-Marie de Pilleth.
L’intérieur de l’église Sainte-Marie de Pilleth. Photographie : Liam Bunce/Alay

Comme lors de la bataille de Hyddgen l’année précédente, l’avantage du terrain était aux Gallois : les guerriers de Glyndŵr s’étaient établis sur la crête escarpée de Bryn Glas au-dessus de l’église. Les Anglais trébuchèrent sur la colline escarpée ; Les hommes de Glyndŵr tombèrent sur eux. Les archers longs gallois des forces anglaises changèrent soudainement de camp et s’allièrent à Glyndŵr. Les soldats de Mortimer furent massacrés, il fut fait prisonnier et marié à une fille de Glyndŵr. Ce sont les actions des femmes galloises qui suivaient le camp après la bataille qui ont porté un coup psychologique crucial. Ils coupaient les parties génitales des morts anglais et les laissaient pendre hors de leur bouche. L’histoire a été largement diffusée par les chroniqueurs médiévaux et a semé la terreur.

Il y a vingt ans, sur le rebord d’une fenêtre de l’église blanchie à la chaux se trouvaient des éperons, une épée et une cuirasse. Ils n’étaient pas issus de la bataille, mais avaient appartenu à Siôn ap Rhys, député de Brecon au début du XVIe siècle. Au cours des 20 dernières années, ils ont été volés.

Je sors et me tiens près d’une fosse commune marquée dans le cimetière. Une chouette effraie passe par là, la queue d’un petit rongeur sortant de ses serres. Les choucas crient depuis le bosquet voisin de Wellingtonia qui marque une autre fosse commune. Les pipistrelles passent. Le silence et l’obscurité s’accumulent alors que je pars.



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