Customize this title in french Journal de campagne : Un petit coin de Suffolk, glorieusement recréé dans la grande ville | Jardins

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Je banc où je suis assis, une dalle de hêtre naturellement incurvée, sent l’huile de teck et le bois frais. Sur la table devant moi se trouvent deux pots en terre cuite dans un riche glaçage brun chocolat chaud. Il en émane des echeverias glauques, leurs feuilles succulentes comme des dragées charnues. Il y a le doux parfum de citron de Éléagnus « vif-argent », petites fleurs jaunes nichées parmi des feuilles de saule argentées. Je me sens caché dans un coin tranquille d’un jardin de campagne, mais les cris stridents des perruches à collier me ramènent à Londres.

Il s’agit de l’exposition florale de Chelsea et du jardin Nurture Landscapes conçu par Sarah Price, l’un des 12 principaux jardins d’exposition cette année. Il s’inspire des plantes et de l’esprit de Benton End, le manoir du XVIe siècle du Suffolk où vivait l’artiste et jardinier Cedric Morris. Benton End était une plaque tournante de la liberté de création, avec Lucian Freud, Francis Bacon et Paul Nash parmi le cercle libéral de Morris. C’est là qu’il a expérimenté l’élevage d’iris barbus aux couleurs sensuelles inhabituelles.

Les iris Benton dans leurs curieuses couleurs intermédiaires.
Les iris Benton dans leurs curieuses couleurs intermédiaires. Photographie: Susie White

La maison et le jardin, aujourd’hui offerts au Musée du Jardin, sont réhabilités en tant que lieu d’art et d’horticulture. Mais ici à Chelsea, le jardin de Sarah célèbre les plantes que Cédric a ramassées lors de ses voyages d’hiver. Son pois de senteur sicilien, passé de jardinier en jardinier avant de retourner à Benton End, fleurit contre des murs en terre cuite et ocre ; murs où Sarah a posé des lavis de peinture à base de plantes sur des toiles récupérées. Les murs en torchis sont enduits d’un enduit à la chaux mélangé à de la poussière de brique et du sable pointu. Je me sens enveloppé dans leur lueur de miel alors que le brouhaha du spectacle s’éloigne.

Évasé contre eux, jetant une ombre délicate, est Rosa mutabilis, où se nourrit un bourdon à queue blanche. Il y a des glycines, des angéliques hautes, des corydales et des fougères, des graminées tremblantes indigènes et du melick des bois. Des aeoniums noirs violets s’élèvent de jardinières sablonneuses fabriquées à partir de matériaux récupérés, texturés comme des biscuits à l’avoine. Les alliums d’abricot poussent à travers le gravier graveleux et deux pins sylvestres taillés donnent une sensation méditerranéenne.

Je pense à quel point l’effet est sauvage, exubérant et pourtant subtil, se délectant d’innovation et d’artisanat, lorsqu’un papillon de soufre se précipite à travers l’espace pointillé dans un éclair soudain de citron vif.

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Plantes succulentes dans des pots fabriqués à partir de matériaux récupérés.
Plantes succulentes dans des pots fabriqués à partir de matériaux récupérés. Photographie: Susie White



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