Customize this title in french Journal du pays : Il ne reste que des indices sur les grues | Des oiseaux

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Bugles a chanté dans une grande partie de la Grande-Bretagne au Moyen Âge, remplissant l’air du soir et les oreilles des auditeurs de sons lugubres d’une beauté douloureuse. Des groupes de musiciens se sont réunis dans divers lieux dont les noms reflètent encore ces assemblées : Cranbourne, Carnforth, Carnwich – le ruisseau des grues, le gué des grues, la tourbière des grues. Et ici, là où une voie romaine balaie l’un des points les plus élevés d’un comté bas, je me tiens sur Crane Hill.

Une visite dans un repaire familier à 500 miles à l’est le mois dernier m’a inspiré à revenir à cet endroit. Dans la lointaine Basse-Saxe, dans le nord de l’Allemagne, et par la fenêtre ouverte d’une chambre, arrivaient les cris des clairons du crépuscule, une volée de grues volant dans la pénombre pour se percher, leurs cris plaintifs tanguant et roulant dans des tonalités mineures. Si mélodieux sont les tons de ces troubadours aériens, bien plus variés que n’importe quel écheveau vigoureux d’oies.

Jean Sibelius, le compositeur finlandais de Scene with Cranes.
Jean Sibelius, le compositeur finlandais de Scene with Cranes. Photographie : archives d’images historiques de Granger/Alamy

En effet, la musique de la grue est intégrée dans une grande partie de la composition nord-européenne ; en venant ici, j’ai allumé la radio, seulement pour être accueilli par un certain Jean Sibelius. Le compositeur finlandais a également écrit Scene with Cranes. Deux jours avant sa mort, il se délectait d’entendre à nouveau « les oiseaux de ma jeunesse ».

​Mais ici, aujourd’hui, aucune grue ne fait escale sur ce plateau argileux, aucun oiseau au cou effilé ne rôde dans les champs bien drainés de culture du blé​. La spinelle, avec ses feuilles de jacinthe des bois et son sett de blaireau, refuse de muter en carr d’aulne spongieux. Mes prédécesseurs médiévaux ont dû marcher sur ce sol avec les pieds constamment mouillés. Pourtant, il ne reste aujourd’hui que le nom de Crane Hill, un indice vestigial des pâturages humides et de la garrigue détrempée qui ont sûrement attiré les troupeaux ici.

L’indispensable Birds Britannica de mon compatriote Mark Cocker enregistre le déclin calamiteux de la grue dans l’histoire, du roi Jean nourrissant 100 pauvres sur des grues capturées par ses faucons lors d’une expédition de chasse, à Elizabeth I se voyant offrir un seul oiseau lors d’un banquet organisé à 30 miles d’ici à vol de grue. S’ils doivent revenir ici, alors l’humidité est la clé.



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