Customize this title in french La critique des Huit Montagnes – histoire magnifiquement filmée de liaisons masculines dans les Alpes | Films dramatiques

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Pietro et Bruno sont frères en tout sauf par le sang. Leur amitié s’est forgée au cours d’un glorieux été pré-adolescent, lorsque les parents de Pietro ont loué une maison dans la vallée d’Aoste dans les Alpes italiennes, dans un village dont Bruno était le seul enfant restant. Le lien de toute une vie entre eux les lie également aux sommets rocheux et vertébraux qui étaient leur terrain de jeu d’enfance : à l’âge adulte, les deux se retrouvent attirés par les montagnes. Bruno (Alessandro Borghi), un montanaro ou montagnard dans l’âme, reste posé dans la région d’Aoste ; le nomade Pietro (Luca Marinelli) parcourt le monde mais trouve une maison spirituelle dans les contreforts de l’Himalaya.

Il y a un autre lien : le père de Pietro, Giovanni (Filippo Timi), que son fils a rejeté comme un esclave salarié de Turin au visage gris, trouve l’aventure et la libération en escaladant les sentiers alpins. En tant que jeune adulte, Pietro s’éloigne de ses parents, tandis que Bruno trouve une figure paternelle de substitution en Giovanni. Ce n’est qu’après la mort de ce dernier que Pietro se rend compte qu’il a manqué de connaître son père à son plus heureux et le plus épanoui. En son honneur, les deux amis ravivent leur relation et réalisent le rêve de Giovanni, de construire un lodge sur un terrain en hauteur à flanc de montagne verdoyant.

Magnifiquement photographiée dans un rapport d’académie boxy qui met l’accent sur les angles abrupts et vertigineux du paysage, cette production en langue italienne et en dialecte régional est une impressionnante première collaboration de mise en scène entre l’équipe belge mari et femme Felix van Groeningen (La rupture du cercle brisé, Beau garçon) et l’actrice et écrivaine Charlotte Vandermeersch. D’une portée radicale et romanesque, le film, adapté d’un best-seller italien de Paolo Cognetti, combine le grain terreux et enraciné de Jack London avec les paysages émotionnels vifs d’Elena Ferrante.

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