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MUn retraité mal élevé, Harold Fry (Jim Broadbent), se promène jusqu’à la boîte aux lettres par un beau matin du Devon. Mais pour une raison quelconque, il ne peut pas se résoudre à poster la lettre. Ce ne sont que quelques lignes rabougries sur du papier à en-tête, une réponse à son vieil ami et ancien collègue de travail Queenie (Linda Bassett), qui, a-t-il appris récemment, est atteint d’un cancer en phase terminale. Puis une rencontre fortuite dans une station-service donne à Harold un nouveau but : il décide de marcher du Devon à Berwick-upon-Tweed, où Queenie reçoit des soins palliatifs dans un hospice. C’est un acte de foi : il croit qu’en parcourant les routes B de la Grande-Bretagne rurale, il peut lui sauver la vie. Sa femme, Maureen (Penelope Wilton), blessée et troublée par l’abandon de son mari, passe l’aspirateur avec découragement.
Au départ, ce road movie des années d’automne, adapté par Rachel Joyce de son propre roman, se déroule aimablement, une histoire confortablement familière de l’excentricité britannique. Mais alors qu’un Harold boursouflé et patiné se lance dans le troisième acte douloureux du film, la réalisatrice Hettie Macdonald, dont le travail télévisé comprend Personnes normales, passe à la vitesse supérieure émotionnelle ou deux. Ce petit film poliment modeste se transforme en un examen déchirant du chagrin, de la culpabilité et de la fermeture éventuelle.