Customize this title in french La culture toxique de l’armée pose un risque réel pour la sécurité de l’Australie | Nick Kaldas

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jeCe n’est un secret pour personne que les forces de défense australiennes ont du mal à recruter et à retenir le personnel qualifié dont elles ont besoin pour répondre aux besoins en matière de capacité de défense de notre pays. Ces défis ont été mis en évidence lors des récentes audiences du Sénat sur les prévisions budgétaires.

Le chef des forces de défense, le général Angus Campbell, a révélé que les ADF manquaient de plus de 4 300 hommes, mettant l’organisation sous « stress ».

À une époque où les perspectives stratégiques de notre région sont de plus en plus incertaines, l’ADF doit attirer les meilleurs et les plus brillants : les bonnes personnes, en nombre suffisant, au bon moment. Pour ce faire, il doit devenir un « employeur de choix ».

La Commission royale sur le suicide des anciens combattants et de la défense a été créée en 2021 pour examiner les problèmes profondément enracinés qui contribuent aux taux effroyables de suicide et de comportements suicidaires dans notre communauté de la défense et des anciens combattants.

Entre 1997 et 2021, il y a eu au moins 1 677 décès par suicide parmi les militaires actifs et anciens ayant servi depuis 1985. Et malgré près de 60 enquêtes connexes au cours des 30 dernières années, les taux de suicide ne se sont pas améliorés.

Il semble qu’il y ait eu un échec catastrophique de la part des dirigeants au niveau gouvernemental et au sein de l’armée à donner la priorité aux réformes urgentes et à mettre en œuvre efficacement les recommandations précédentes nécessaires pour améliorer la santé et le bien-être du personnel de la défense et des anciens combattants – et, en tant que tel, l’insensé les pertes en vies humaines continuent aujourd’hui. C’est une honte nationale.

Même si la majorité de ceux qui servent ont des carrières enrichissantes et réussissent leur transition vers la vie civile, ce n’est malheureusement pas le cas de tous.

Après avoir entendu des milliers de militaires passés et présents parler de leurs expériences de la vie militaire, les défis actuels de recrutement et de rétention des ADF ne nous surprennent pas.

Nous avons découvert des preuves d’une culture toxique dans laquelle les abus, l’intimidation et le harcèlement ne sont souvent pas traités de manière appropriée et les auteurs ne sont pas tenus de répondre de leurs actes. Dans certains cas, les plaignants sont ciblés, les laissant à nouveau traumatisés.

De même, lorsqu’il s’agit de préserver la santé et le bien-être des membres de l’ADF, nous avons beaucoup entendu parler mais vu très peu d’actions.

Beaucoup de ceux qui ont partagé leur histoire ont une grande estime pour avoir servi leur pays et ont exprimé leur fort sentiment de déception et de trahison d’avoir été déçus par l’organisation en laquelle ils avaient confiance. Certains sont en colère ou amers, mais presque tous souhaitent voir des améliorations pour les militaires actifs et anciens.

Nous attendons avec impatience d’entendre le ministre de la Défense Richard Marles, le général Campbell, le secrétaire du ministère de la Défense, Greg Moriarty, et les chefs de l’armée, de la marine et de l’aviation sur ces questions importantes lorsqu’ils prendront la parole lors de notre dernière audience publique. audience à Sydney à partir de la semaine prochaine.

Cette audience de quatre semaines sera essentielle pour combler les lacunes dans les connaissances avant notre rapport final attendu en septembre. Ce rapport constituera un plan détaillé et fondé sur des données probantes pour les réformes culturelles, structurelles et systémiques, qui, nous sommes convaincus qu’elles permettront d’améliorer les résultats en matière de santé et de bien-être des membres actifs et anciens des ADF et de leurs familles – et, au fil du temps, de réduire le taux de suicide et de suicidalité dans la communauté de la défense et des anciens combattants.

Nous reconnaissons qu’il n’existe pas de solution miracle à cette crise. Le succès prendra du temps et un effort concerté des deux côtés de la politique – il est impératif que ces questions ne soient pas politisées.

Nous sommes convaincus que nos recommandations contribueront à construire une force de défense plus forte et plus résiliente dans laquelle les Australiens voudront s’engager pour servir.

Nous entendons souvent de hauts responsables gouvernementaux et militaires dire que « nos citoyens sont notre plus grand atout ». Pour tant de membres actifs et anciens de l’ADF qui nous ont parlé tout au long de cette commission royale, cela ne sonne pas vrai pour eux.

Nos recommandations seront conçues pour garantir que ce discours devienne une réalité pour tous les membres et leurs familles, en veillant à ce que leur santé et leur bien-être soient une priorité. Nous espérons que les dirigeants de l’ADF considéreront cette enquête historique comme une opportunité unique – et qu’ils adhéreront aux mesures nécessaires pour apporter les changements nécessaires.

La résolution des problèmes culturels et systémiques que nous avons identifiés permettra également d’aligner l’ADF sur les normes, les valeurs et les attentes du lieu de travail australien moderne – et, nous l’espérons, contribuera grandement à mettre un terme à la porte tournante du roulement du personnel, qui pose des problèmes. un risque réel pour la capacité de défense de l’Australie.

En tant que nation, nous avons une énorme dette de gratitude envers les hommes et les femmes courageux qui endossent l’uniforme de notre marine, de notre armée et de nos forces aériennes pour les sacrifices uniques qu’ils consentent en allant travailler chaque jour pour nous protéger. Chaque Australien doit maintenir un vif intérêt pour ces questions afin de garantir que nos marins, soldats et aviateurs reçoivent la protection et le soutien dont ils ont besoin et méritent.

  • L’aide aux anciens combattants et à leurs familles est disponible 24 heures sur 24 auprès d’Open Arms au 1800 011 046 ou www.openarms.gov.au et de Safe Zone Support au 1800 142 072 ou https://www.openarms.gov.au/safe- support de zone. Le service d’assistance en cas de crise Lifeline est le 13 11 14. D’autres lignes d’assistance internationales sont disponibles sur befrienders.org.

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