Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsUNDans toute l’Europe, de l’Italie à la Hongrie en passant par la Finlande et la Grèce, l’extrême droite monte dans les sondages, les gouvernements basculent à droite et la gauche s’effondre. Sommes-nous entrés dans une nouvelle ère politique et la gauche pourra-t-elle un jour revenir au pouvoir ? En d’autres termes, la dérive vers la droite est-elle inévitable ?Nous avons examiné les données historiques sur les votes remontant à la Révolution française – et les conclusions contenues dans notre nouveau livre offrent une vision plus optimiste de ce qui pourrait se produire dans les années à venir. Ils soulignent la force potentielle de la base électorale de gauche et suggèrent que virer à droite sur la migration pour reconquérir le vote de la classe ouvrière est une impasse politique.En résumé, nous avons étudié les déterminants du comportement électoral à partir de données recueillies au niveau municipal – « commune » – couvrant chaque élection (législative et présidentielle) entre 1848 et 2022 et les principaux référendums tenus entre 1793 et 2005. Le principal avantage d’examiner Ces données localisées montrent que les 36 000 communes françaises offrent un large éventail de profils électoraux : elles comprennent des circonscriptions très pauvres et très riches ainsi qu’une gamme complète de configurations industrielles et professionnelles, avec des proportions variables de diplômés, de migrants, etc.Cela fournit une compréhension très détaillée des modèles de vote à long terme. En outre, nous avons pu étudier l’interaction entre de nombreux facteurs différents – notamment le revenu, la richesse, l’éducation et la profession, mais aussi la taille de la ville ou du village et le type de zone géographique où vivent les gens. C’est quelque chose qui ne peut pas être réalisé de manière fiable avec les enquêtes, en raison de la taille limitée des échantillons.Ces dernières années, l’idée s’est répandue que la classe ouvrière a complètement abandonné la gauche. Certains affirment même que la gauche en France est devenue un vote « bobo », en d’autres termes, que son soutien provient désormais principalement de la classe bourgeoise-bohème aisée. Cette perception particulière est largement inventée par les médias de droite et promue par les élites conservatrices.Nous montrons cependant d’abord que non seulement ce déplacement de la classe ouvrière vers la gauche n’est pas le cas, mais cela n’a jamais été le cas. En examinant chaque élection législative et présidentielle depuis 1848 (près de 50 élections), nous constatons que les communes les plus riches ont toujours et systématiquement beaucoup moins voté pour les partis de gauche (historiquement le Parti communiste et le Parti socialiste, de plus en plus aujourd’hui La France Insoumise). que pour la droite, le centre droit et l’extrême droite.De même, les communes les plus pauvres ont généralement voté beaucoup plus à gauche, notamment dans les villes. Cela reste vrai jusqu’à nos jours. La confusion (souvent intentionnelle) vient du fait que les commentateurs ont tendance à associer les classes populaires uniquement aux cols bleus de l’industrie manufacturière, oubliant que le salaire moyen des caissiers de supermarchés, des restaurants, des nettoyeurs, des soignants et autres employés du secteur des services est tombé en dessous de celui des ouvriers du secteur manufacturier depuis plusieurs décennies maintenant.En d’autres termes, le paysage politique français peut être décrit comme suit : les électeurs urbains à faibles revenus, qui sont principalement des salariés et des locataires du secteur des services, votent majoritairement pour la gauche, tandis que les électeurs des classes populaires en dehors des grandes villes, qui sont majoritairement ouvriers et les propriétaires sont plus susceptibles de voter pour les partis d’extrême droite.Une division aussi marquée entre les électeurs à faible revenu des villes et ceux des petites villes ou des campagnes n’a pas toujours existé. Mais depuis les années 1990 (comme on l’a également observé à la fin du XIXe siècle), le conflit politique en France a été principalement déterminé par deux facteurs : la fracture entre zones urbaines et rurales et le statut socio-économique (revenu, richesse, éducation, propriété). En d’autres termes, la gauche a conservé les voix des plus pauvres dans les zones urbaines, mais seulement des personnes les plus pauvres dans les zones urbaines.Peut-être plus important encore, nous montrons que le rôle de ce que nous appelons « la classe géosociale » n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui : le caractère socio-économique d’une commune ainsi que sa taille permettent d’expliquer plus de 70 % de la variance de le vote entre communes lors des dernières élections présidentielles françaises, comparé, par exemple, à « seulement » 50 % en 1981, lorsque François Mitterrand l’avait emporté face à Valéry Giscard d’Estaing, et 30 % en 1848. Peut-être plus surprenant encore, quand on y ajoute mesures d’identité et d’immigration, la pertinence reste presque la même, augmentant à 72-73 %). Qu’est-ce que cela implique ?Premièrement, contrairement à ce qui est souvent affirmé sans grand soutien empirique, les électeurs – y compris les électeurs du RN (Rassemblement National) d’extrême droite – ne votent pas principalement sur les questions d’immigration. Les questions socio-économiques sont les principaux déterminants des choix électoraux. Si les ouvriers se sont orientés vers l’extrême droite ces dernières années, c’est avant tout parce qu’ils ont souffert de manière disproportionnée de la mondialisation des échanges, de la désindustrialisation et du manque d’accès aux services publics. De ce point de vue, ils se sentent abandonnés par la gauche au pouvoir depuis 40 ans en France. Bien entendu, cela peut nous enseigner des leçons sur ce qui se passe aujourd’hui dans d’autres pays européens. Partout en Europe, la gauche doit convaincre les électeurs qu’elle peut fournir une protection adéquate contre le « dumping » social, fiscal et environnemental – si nécessaire par une action unilatérale.Nos conclusions incitent à l’optimisme : en effet, le manque de services publics dans les zones rurales, la désindustrialisation, l’inégalité d’accès à la propriété et le creusement des inégalités sont autant de problèmes qui peuvent être résolus par la mise en œuvre de politiques adéquates. Les politiques identitaires, en revanche, ne font qu’engendrer des tensions et des conflits accrus au sein de la société.Les partis de gauche devraient également être soutenus par la conscience qu’en faisant davantage pour les plus pauvres des petites villes et des zones périphériques, ils pourraient élargir leur future base électorale et revenir au pouvoir. Il est important de noter que nous documentons le fait que les pauvres des zones rurales et urbaines ont bien plus en commun qu’on le pense souvent, notamment en termes d’accès inadéquat aux services et opportunités publics et aux disparités croissantes avec les municipalités les plus riches.ignorer la promotion de la newsletter précédenteInscrivez-vous pour C’est l’EuropeLes histoires et débats les plus urgents pour les Européens – de l’identité à l’économie en passant par l’environnement », »newsletterId »: »c’est-ce-que-l’Europe », »successDescription »: »Les histoires et les débats les plus urgents pour les Européens – de l’identité à l’économie en passant par l’environnement »} » clientOnly config= » »renderingTarget »: »Web » « >Avis de confidentialité: Les newsletters peuvent contenir des informations sur des organismes de bienfaisance, des publicités en ligne et du contenu financé par des tiers. Pour plus d’informations, consultez notre Politique de confidentialité. Nous utilisons Google reCaptcha pour protéger notre site Web et la politique de confidentialité et les conditions d’utilisation de Google s’appliquent.après la promotion de la newsletterÉric Zemmour lors d’une réunion publique à Gréoux-les-Bains, France, le 10 septembre 2023. Photographie : Laurent Coust/Sopa Images/ShutterstockCertains diront peut-être que, contrairement à ce que nous montrons (en utilisant la proportion de migrants dans les communes où vivent les électeurs), les électeurs se soucient de l’immigration lorsqu’on le leur demande. Y a-t-il une contradiction ? Nous ne le pensons pas, pour au moins deux raisons. Premièrement, les sondages ne donnent qu’une perspective historique limitée, c’est pourquoi nous avons choisi de nous appuyer dans notre ouvrage sur les données électorales au niveau communal. En conséquence, il est difficile d’affirmer de manière fiable que les gens se soucient « davantage » de l’immigration aujourd’hui que par le passé. Deuxièmement, il est important de voir que, historiquement, dans un pays comme la France, les électeurs d’extrême droite ont bien voté pour l’immigration (ce fut le cas lors des élections présidentielles de 1965 avec la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour, et en 1974 avec Jean-Marie Le Pen). Mais la relation entre le vote d’extrême droite et la part des migrants a changé au fil du temps, et ce n’est plus le cas. Les motivations des électeurs semblent donc…
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