Customize this title in french La période de la Nativité en France est synonyme de paix, de bonne volonté – et d’une querelle annuelle à la mairie | Paul Taylor

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsCNoël ne serait pas Noël en France sans un bon vieux brouhaha sur les crèches et les bougies dans les bâtiments officiels. La saison de la bonne volonté est l’occasion chaque année d’un combat de mauvaise volonté très politisé entre les traditionalistes, qui voient une crèche à l’hôtel de ville comme une expression de l’héritage chrétien de la France, et les laïcs, qui estiment qu’elle viole la laïcité (laïcité), séparation stricte de l’État et de la religion consacrée par une loi de 1905.Les querelles sont si féroces, mais si mesquines, qu’elles rappellent Clochemerle, la satire de Gabriel Chevallier de 1934 sur une querelle autour de l’érection d’un palais public. pissotiere (urinoir) sur la place de l’église d’un village bucolique. Le roman comique oppose un maire et un instituteur républicain laïc au prêtre local réactionnaire, aristocrate et notaire.Chevallier s’est moqué des batailles entre laïcs anticléricaux et traditionalistes catholiques qui ont divisé la France depuis la révolution de 1789 et qui ont culminé avec l’affaire Dreyfus à la fin du XIXe siècle, au cours de laquelle un officier de l’armée juive a été injustement reconnu coupable d’espionnage et envoyé sur l’île du Diable avant d’être acquitté. en appel après un tollé national. Le rôle anti-Dreyfus de l’Église a conduit directement à la loi de 1905, en vertu de laquelle l’État s’est déclaré neutre en matière de religion tout en s’engageant à respecter la liberté de culte.Les combattants laïcs de France poursuivent leur lutte aujourd’hui, même si la bataille porte plus souvent sur la place de l’Islam dans la vie publique que sur le christianisme. La France du XXIe siècle a interdit le port du foulard musulman et d’autres « symboles religieux ostentatoires » dans les écoles et par les agents publics. Le ministère de l’Éducation a récemment interdit la robe abaya longue dans les écoles.Les querelles d’aujourd’hui sont une aubaine pour le parti d’extrême droite du Rassemblement national de Marine Le Pen, fournissant une occasion bienvenue de se positionner en défenseur des traditions chrétiennes de la France, tout en exigeant simultanément la laïcité la plus stricte en matière d’islam. Des militants de la Ligue des droits de l’Homme et des associations de défense de la laïcité ont de nouveau saisi la justice cette année pour tenter d’empêcher les maires du Rassemblement national d’installer des crèches dans les mairies qu’ils dirigent dans une demi-douzaine de communes du sud de la France, au risque de jouer entre les mains de Le Pen.Le plus haut tribunal administratif du pays, le Conseil d’État, a ordonné l’année dernière au maire Rassemblement national de Beaucaire, Julien Sanchez, de supprimer une crèche provençale traditionnelle composée de figurines connues sous le nom de santon (petits saints) de sa mairie, rejetant son argument selon lequel la crèche faisait partie de la culture locale et non religieuse.Le tribunal a jugé que l’installation d’une crèche dans un bâtiment public tel qu’une mairie « n’est pas conforme au principe de neutralité, sauf circonstances particulières où elle présente un caractère culturel, artistique ou festif reconnu sans exprimer de reconnaissance d’une religion ni afficher d’expression ». une préférence religieuse ». Mais c’est un Sanchez rebelle qui a inauguré la même décoration cette année en déclarant : « Nous perpétuons la tradition avec cette crèche ».Santons, figurines provençales traditionnellement placées dans les crèches, dans une usine de Marseille. Photographie : Jean-Paul Pélissier/ReutersJuste à côté de ma ville d’adoption, Saint-Rémy-de-Provence, le conseil municipal de centre-gauche installe un éclairage public festif et un sapin de Noël décoré devant l’église. Deux conseillers ont joué un rôle dans la pièce de théâtre annuelle de la Nativité en plein air. Mais la crèche est solidement installée dans l’église et non dans la mairie. Et le maire, Hervé Chérubini, souhaite à la population « de joyeuses fêtes de fin d’année », et non un joyeux Noël.Le maire de droite de Béziers, Robert Ménard, a fait encore mieux en invitant les clercs de toutes confessions à une cérémonie d’inauguration d’une crèche dans son bâtiment municipal. En cas de problème juridique, la crèche est sur roulettes, elle peut donc être déplacée à l’extérieur si nécessaire.Et Louis Aliot, maire de Perpignan du parti Le Pen, à qui le tribunal administratif régional a ordonné l’année dernière de retirer une crèche incriminée, a déjoué ses adversaires cette année en la plaçant dans un hangar en bois juste devant la porte de la mairie pour qu’elle puisse être vu à travers une fenêtre dans la cour. Techniquement, ce n’est pas dans un bâtiment public, et c’est donc légal, a statué le tribunal, rejetant la contestation de cette année.L’indignation des laïcs ne se limite pas aux crèches. Emmanuel Macron a suscité leur colère lorsqu’il a organisé une cérémonie au palais présidentiel de l’Élysée au cours de laquelle le grand rabbin, Haïm Korsia, a allumé la première bougie de la fête juive de Hanoukka ce mois-ci. Le chef de l’Etat avait assisté à une cérémonie similaire dans une synagogue, mais jamais dans son bureau. Même le chef du conseil représentatif juif, Yonathan Arfi, a qualifié l’événement d’« erreur ».ignorer la promotion de la newsletter passéeInscrivez-vous pour C’est l’EuropeLes histoires et débats les plus urgents pour les Européens – de l’identité à l’économie en passant par l’environnement », »newsletterId »: »c’est-ce-que-l’Europe », »successDescription »: »Les histoires et les débats les plus urgents pour les Européens – de l’identité à l’économie en passant par l’environnement »} » config= » »renderingTarget »: »Web », « darkModeAvailable »:false »>Avis de confidentialité: Les newsletters peuvent contenir des informations sur des organismes de bienfaisance, des publicités en ligne et du contenu financé par des tiers. Pour plus d’informations, consultez notre Politique de confidentialité. Nous utilisons Google reCaptcha pour protéger notre site Web et la politique de confidentialité et les conditions d’utilisation de Google s’appliquent.après la promotion de la newsletter »Cet acte montre le triomphe du multiculturalisme sur les valeurs universelles et du clientélisme religieux sur la citoyenneté », a tonné Caroline Fourest, une éminente laïciste qui dirige l’hebdomadaire Franc-Tireur. « Ce n’est pas une bougie qu’Haïm Korsia a allumée, mais une tempête de feu. »Comment les enseignants pourraient-ils expliquer le principe de laïcité aux élèves musulmans, convaincus que laïcité ne s’adresse qu’à eux, s’ils voient des crèches dans les mairies et des bougies de Hanoukka à l’Élysée, a-t-elle demandé.C’est une bonne question. Mais peut-être que les laïcs français devraient se détendre un peu, se joindre à l’esprit festif et laisser les gens célébrer leurs diverses traditions dans l’espace public. Cela n’ébranlera pas les piliers laïcs de la république. Paul Taylor est membre principal du groupe de réflexion Friends of Europe

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