Customize this title in french La semaine en classique : Reich/Richter ; Passion selon saint Jean – la critique | Musique classique

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsSParfois, juste parfois, un programme de concert peut produire quelque chose de si original, de si inattendu qu’il peut éclipser l’événement principal. Reich/Richter – une collaboration spectaculaire entre le compositeur américain Steve Reich et l’artiste allemand Gerhard Richter – était certainement en tête d’affiche du London Sinfonietta au Festival Hall, mais la pièce qui est restée dans l’esprit par la suite était tout à fait différente et ne durait que six minutes.La frappe d’Anna Clyne Temps fracturé a eu sa première mondiale modestement glissée parmi quatre pièces moins contemporaines qui constituaient la première moitié du programme. C’est un tourbillon frénétique de créativité qui, selon le compositeur, « explore l’expérience du temps dans des états de fièvre, de lucidité et d’anxiété ».Il réalise tout cela avec un degré extraordinaire de sophistication concentrée. D’autres compositeurs répandraient sa myriade d’idées sur une toile plus large, mais Clyne se contente de nous laisser courir derrière, à bout de souffle à la vitesse à laquelle elle passe d’une humeur à l’autre, d’un genre à l’autre. Un air de « lounge » délicieusement schmaltzy, représentant vraisemblablement la lucidité, laisse place à des frousses nerveuses dispersées, avec des bribes de Stravinsky ajoutées pour augmenter la tension. Nous retournons au schmaltz avant de repartir dans une autre direction, cette fois avec Chostakovitch pour compagnie. Et puis c’est fini, parti avant que tu puisses tout assimiler.Temps fracturé entrera sûrement au répertoire. Il a été commandé par le Los Angeles Kaleidoscope Chamber Orchestra et partagé avec le Sinfonietta pour sa première. Ils l’ont joué avec brio. J’ai hâte de l’entendre à nouveau.J’ai eu la chance d’être à la première de 2019 Reich/Richter quand il a ouvert le Shed, le centre culturel de 500 millions de dollars de New York, faisant partie d’un réaménagement de 25 milliards de dollars du quartier Hudson Yards de la ville, alors le plus grand projet de construction aux États-Unis. (C’était à l’époque où Londres planifiait encore un ambitieux centre de musique et tous les yeux étaient tournés vers les architectes du Shed Diller Scofidio + Renfro, qui devaient concevoir le centre ; comme ces jours semblent lointains maintenant.) La première du Shed avait ses problèmes. L’œuvre, composée pour cordes, bois, deux pianos et deux vibraphones, est conçue pour compléter le film Image animée (946-3) par Richter et Corinna Belz. Cela a été projeté en petit format sur un mur à une extrémité d’une pièce au sol plat, avec l’Ensemble Signal à l’autre. Les membres du public se tenaient dos au groupe, perdant une partie du lien avec la musique et obscurcissant une grande partie du film les uns des autres.Nick Pritchard (pas de relation, malheureusement) a chanté de mémoire avec un soin exquis, communiquant directement à chacun de nousIl n’y avait pas de tels problèmes au Royal Festival Hall, avec Image animée projeté sur un écran géant derrière la Sinfonietta afin que nous puissions immédiatement apprécier la synergie entre partition et image. Le film s’ouvrait sur des bandes de couleur à deux pixels, assorties d’un motif oscillant de deux croches. Au fur et à mesure que les pixels augmentent à quatre, le motif passe à quatre croches, puis huit et 16 et ainsi de suite. Finalement, cela devient impossible à maintenir car le métier à tisser numérique du film tisse des motifs de plus en plus complexes sur son chemin jusqu’à 1 064 pixels, alors Reich introduit des valeurs de note plus longues, ralentissant la musique alors que l’écran entier est rempli de formes exotiques qui se multiplient sans cesse.Ceux-ci se dissipent progressivement à mesure que le nombre de pixels diminue et que l’image revient à son état d’origine, la musique emboîtant le pas. La rigueur mathématique de Reich a l’intensité de Bach et produit – comme souvent chez Bach – une musique édifiante et joyeusement optimiste, en particulier dans les sections d’ouverture et de clôture de Reich/Richter. Le chef d’orchestre Manoj Kamps était la tête froide qui a gardé tout cela ensemble si triomphalement.Et donc à JS Bach lui-même. Les délais d’impression sont des choses impitoyables et conspirent chaque année pour garder les critiques de musique de Pâques hors des journaux du dimanche de Pâques, alors faites-moi plaisir un instant pendant que je reviens et réfléchis au Vendredi Saint Passion selon saint Jean, interprété par Polyphony et l’Orchestre du Siècle des Lumières, sous la direction de Stephen Layton. Même avec la baisse de la fréquentation de l’église, il semble que le désir d’entendre l’histoire chrétienne et son message de rédemption soit plus fort que jamais en ces temps fébriles, avec des représentations des Passions de Bach attirant un large public à travers le pays à la recherche d’un sentiment de le divin.« Alerte à chaque nuance » : polyphonie. Photographie : Anders LilleboBien sûr, une profonde spiritualité est toujours présente chez Bach, mais surtout lorsqu’elle est interprétée avec tant de sincérité par des musiciens de haut vol comme le ténor Nick Pritchard (sans lien de parenté, hélas), évangéliste dans la performance Polyphony. Il a chanté de mémoire avec un soin si exquis, communiquant son histoire directement à chacun de nous, souvent doux et gentil, peiné de ce qu’il avait à dire, puis visiblement en colère contre le chœur entêté réclamant la crucifixion de Jésus. C’était une interprétation exceptionnelle, un évangéliste d’aujourd’hui.La basse Ashley Riches était tout aussi vivante dans son portrait émouvant du Pilate cynique, avec des solos intenses et émouvants de la soprano Rowan Pierce, du ténor Ruairi Bowen et de la mezzo Helen Charlston, qui ont géré le chagrin et le triomphe dans Es ist vollbracht ! avec une clarté surprenante. Obbligato jouant de l’intérieur de l’orchestre était élégant d’un bout à l’autre. Et derrière tout cela, solide comme le roc, attentif à chaque nuance du drame, se tenait Polyphonie, diction nette, phrasé méticuleux. Tout simplement superbe.Notes par étoiles (sur cinq)Reich/Richter ★★★★Passion selon saint Jean ★★★★★

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