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jeImaginez un instant un accident d’avion tuant 424 personnes et le gouvernement admettant qu’il ne savait pas ce qui avait causé l’accident et n’enquêtait pas. Il n’est pas nécessaire d’avoir une imagination débordante pour reconnaître que la réaction serait rapide et globale.
En 2021, l’Alliance australienne pour mettre fin à l’itinérance, par l’intermédiaire de notre réseau Santé, logement et sans-abri, a cherché pour la première fois à estimer le nombre de personnes décédées alors qu’elles étaient sans abri en Australie. Notre recherche n’a pas couvert tous les sans-abri (comme le surpeuplement, les logements inappropriés et précaires) – uniquement ceux qui dorment dans des voitures, des parcs, des tentes et dans la rue.
Sur la base de travaux pionniers menés en Australie occidentale, nous avons estimé qu’environ 424 personnes sont mortes en dormant dans la rue en Australie rien qu’en 2020. Il est toutefois probable que ce chiffre soit largement sous-estimé. Comme le Guardian l’a rapporté, il n’existe aucun système national en place pour mesurer les décès sans abri.
Une seule nuit sans abri peut être catastrophique pour la santé d’une personne. Le fait de dormir dans la rue peut réduire l’espérance de vie jusqu’à 30 ans, et nous savons qu’un décès sur trois est imputable à des problèmes de santé qui auraient pu être évités ou traités.
Il ne fait aucun doute que la solution à ce problème réside dans un investissement accru dans le logement social et abordable.
La crise actuelle de l’accessibilité financière au logement est alimentée par des politiques établies depuis des décennies qui ont donné la priorité au logement comme véhicule de création de richesse plutôt que de le reconnaître comme l’un des besoins humains les plus fondamentaux.
Le gouvernement albanais a commencé à inverser la tendance en augmentant les investissements dans le logement. Certains gouvernements d’États et de territoires ont également pris des mesures importantes. Le problème est que l’ampleur de ces investissements est loin d’être suffisante pour répondre à l’ampleur du défi.
L’itinérance est une crise sanitaire, tout autant qu’une crise du logement. Des gens meurent et, même si le logement constitue souvent la forme de soins de santé la moins chère, pour beaucoup, il doit être accompagné d’un soutien – ce que l’on appelle souvent une approche axée sur le logement avant tout.
Les services de santé et de lutte contre l’itinérance qui répondent aux besoins de santé des personnes sans abri sont la cible d’accords de financement, de révisions, de réductions et de refinancements imprévisibles depuis des années. Ce n’est pas étonnant : tant qu’un objet n’est pas pris en compte, il est difficile de le « compter » véritablement.
En Australie, non seulement nous ne suivons pas les décès liés aux sans-abri, mais nous ne mesurons pas non plus avec précision l’ampleur des sans-abri. Ce que nous faisons, c’est l’estimer tous les cinq ans, au moyen du recensement.
Imaginez comment nous gérerions des problèmes comme le chômage ou les décès sur les routes si nous n’estimions les taux que tous les cinq ans !
La bonne nouvelle est qu’il existe plus de 25 communautés (ou zones de gouvernement local) à travers l’Australie qui cherchent à résoudre ce problème dans le cadre de la campagne Advance to Zero. Ils collectent et partagent publiquement des données anonymisées sur les taux de sans-abrisme et, dans certains cas, les décès liés aux sans-abrisme.
Pour ce faire, ils créent ce qu’on appelle une « liste nominative » de toutes les personnes sans abri qui dorment dans la rue dans leur communauté. Cette liste identifie les personnes et leurs besoins individuels en matière de logement, de santé et autres besoins de soutien, puis cherche à défendre et à coordonner les efforts locaux pour mieux répondre à ces besoins.
L’approche lancée par ces communautés doit être reprise par le gouvernement albanais dans l’élaboration du plan national sur le logement et les sans-abri, dont la publication est prévue plus tard cette année.
Le plan doit également soutenir le développement urgent d’un cadre national de reporting sur les décès sans abri et sur l’écart d’espérance de vie que tous les États et territoires devraient respecter comme condition de financement du Commonwealth. Le cadre devrait permettre de mesurer plus précisément le sans-abrisme dans les domaines de la santé, de la justice et d’autres domaines et de rendre compte de manière transparente du nombre de décès parmi les personnes sans abri, aussi près que possible du temps réel.
Il existe une liste louable de mesures en matière de logement dans lesquelles le gouvernement albanais a investi depuis son arrivée au pouvoir. Mais même s’ils devaient doubler ces investissements, ce qu’ils devraient faire pour mieux répondre aux besoins énormes, cela ne suffira pas à arrêter les décès.
Pour qu’une approche axée sur le logement soit mise en œuvre avec succès, il faut investir dans le soutien qui accompagne le logement, dans la coordination de ces services et dans une meilleure mesure grâce au cadre des décès et à l’établissement de listes nominatives. C’est cela, associé à un investissement accru dans le logement social, qui permettra d’arrêter les décès.
L’inclusion de ces efforts dans l’élaboration du plan national mettra à l’épreuve le mantra du Premier ministre : « personne n’est retenu, personne n’est laissé pour compte ».