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Qu’il s’agisse d’un étourneau qui se dispute avec un voisin ou de quelques chardonnerets apportant une touche de couleur à un jardin, il y a beaucoup à dire sur l’observation des oiseaux. Cela sera particulièrement évident ce week-end avec le point culminant du Big Garden Birdwatch de la RSPB, où environ un demi-million de personnes passeront une heure à compter chaque invité aviaire qui se perche sur leurs pelouses et leurs buissons.
Les individus chanceux peuvent avoir un aperçu d’une rareté aérienne telle que le jaseur, un visiteur insaisissable à crête au Royaume-Uni qui est arrivé en nombre inattendu cet hiver – un événement connu sous le nom d’irruption. La plupart devront se contenter de moineaux domestiques, d’étourneaux ou de palombes. Ce seront néanmoins 60 minutes bien dépensées. L’observation des oiseaux est pour nous le moyen le plus simple d’entrer en contact avec la faune. Asseyez-vous à une fenêtre avec un café et un bloc-notes et laissez la nature venir à vous. C’est la science citoyenne dans sa forme la plus relaxante. Dans le même temps, l’enregistrement de la prévalence des oiseaux dans nos jardins a un rôle important à jouer dans la conservation du Royaume-Uni. En effet, il est devenu un instrument essentiel pour aider les biologistes à obtenir un aperçu détaillé de l’état de notre faune. Malheureusement, cette situation est devenue de plus en plus préoccupante.
Considérez l’étourneau sansonnet, un oiseau qui remplissait autrefois le ciel des villes de nuages sombres et tourbillonnants. Son nombre a chuté de 87 % depuis les années 1960. Dans le même temps, le pays a perdu plus de 10 millions de couples de moineaux domestiques, tandis que le nombre de grives musiciennes a diminué de 76 %. Une estimation suggère que plus de 600 millions d’oiseaux nicheurs ont été perdus au profit de l’UE et du Royaume-Uni au cours des quatre dernières décennies.
Ce sont des chiffres stupéfiants et ahurissants qui – étayés par des enquêtes auprès d’autres populations d’oiseaux et d’animaux – montrent que la perte de biodiversité a un impact paralysant à travers le pays. Dans le passé, nous avions tendance à réfléchir aux questions clés de conservation en termes de menaces pesant sur des créatures rares mais photogéniques telles que l’aigle royal ou le macareux. Des exercices comme le Big Garden Birdwatch ont révélé le triste fait que toute la faune britannique est menacée, jusqu’aux oiseaux chanteurs communs avec lesquels nous partagions autrefois nos parcs et jardins.
Il n’est pas non plus difficile de déterminer la cause principale de cette perte d’oiseaux. Comme l’a clairement indiqué la RSPB, les pratiques agricoles intensives, en particulier l’utilisation accrue de pesticides et d’engrais, ont été les principaux responsables du déclin de la plupart des populations d’oiseaux au Royaume-Uni depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le fait que l’agriculture puisse affecter tous les oiseaux, même ceux des centres-villes et des banlieues, peut sembler peu probable.
Cependant, près des trois quarts du Royaume-Uni sont constitués de terres agricoles. Ce qui s’y passe affecte les oiseaux dans tous les habitats. En effet, nos populations aviaires urbaines et suburbaines sont des excédents de la campagne. Il serait donc tentant de blâmer les agriculteurs pour cette situation inquiétante et de réclamer des mesures rapides pour réduire les rendements agricoles. La perte de biodiversité serait ralentie et les émissions de carbone réduites. Toutefois, des mesures aussi rapides seraient risquées.
Un regard sur les émeutes généralisées en Europe provoquées par les réglementations visant à limiter les rendements agricoles souligne les dangers. Le mécontentement des agriculteurs a été exploité et alimenté par des groupes d’extrême droite déterminés à saper l’UE, qui a introduit des mesures pour limiter l’utilisation intensive des terres et ainsi protéger l’environnement. Le résultat a été le barricade des routes et l’épandage de fumier sur les bâtiments gouvernementaux.
Le Royaume-Uni doit éviter une telle confrontation tout en renonçant à intensifier son agriculture. Cela doit être fait avec la coopération, et non l’opposition, de ceux qui cultivent nos terres. Bref, il faut mélanger vitesse et prudence.