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Hles hôpitaux, les tribunaux, les conseils et bien d’autres institutions sur lesquelles compte le public ont atteint ce qui semble être un état de crise permanent. C’est le message brutal d’un nouveau rapport de l’Institut pour le gouvernement, adressé à la fois à l’administration actuelle et à celui qui remportera les prochaines élections générales. Aussi difficiles que soient les choses aujourd’hui, après 2025, les perspectives sont encore pires, compte tenu des engagements de dépenses actuels.
Cela entraînera des coupes dans les budgets de la plupart des ministères, à l’exception de la santé et de la défense. Il est inquiétant que les travaillistes aient déclaré aux électeurs qu’ils refléteraient les règles budgétaires des conservateurs en matière de dépenses s’ils étaient élus. Huit des neuf services couverts par l’étude affichent de moins bons résultats aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 2019-20. La bonne nouvelle, estime l’institut, c’est que la pandémie n’affecte plus directement les services publics. La mauvaise nouvelle est que la capacité de l’État à rebondir après le Covid a été gravement entravée par un sous-investissement historique en capital, comme en témoignent les écoles britanniques en ruine, les ordinateurs du NHS défunts et les prisons inadéquates.
Ce n’est que dans les écoles que la recherche offre un semblant de réconfort. La plupart d’entre eux jouissent actuellement d’une sécurité financière, même si l’écart grandissant entre les niveaux de scolarité, la baisse de la fréquentation scolaire et le manque d’enseignants stagiaires suscitent également des inquiétudes. Les hôpitaux et les tribunaux sont désignés comme les deux domaines les plus problématiques. La liste d’attente colossale pour un traitement médical, qui s’élève à 7,75 millions en Angleterre et devrait atteindre 8 millions (avec près de 2 millions supplémentaires en attente de traitement en Irlande du Nord, en Écosse et au Pays de Galles), combinée aux problèmes de main-d’œuvre, notamment aux grèves, signifie que le les services de santé dans leur ensemble sont gravement compromis. Dans une situation comparable, les tribunaux sont confrontés à un énorme arriéré de près de 90 000 affaires.
Dans le domaine des soins primaires, la situation est moins grave, en partie à cause des responsabilités accrues confiées aux pharmaciens. Mais la pénurie de médecins généralistes reste un problème, tout comme le taux de vacance de près de 10 % dans les services sociaux pour adultes. Dans l’ensemble du secteur public, le rythme auquel les personnels expérimentés partent sonne l’alarme. Outre les salaires et les conditions de travail – en particulier les horaires exigeants des services 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 – le rapport fait référence à la « dissipation de la bonne volonté » des travailleurs qui ne se sentent pas appréciés. Il critique également l’intransigeance du gouvernement en matière de grève. Les ministres, soulignent les auteurs, ne peuvent pas légiférer pour sortir d’une crise de main-d’œuvre.
Une évaluation des services locaux, notamment des bibliothèques et du soutien aux sans-abri, a été ajoutée depuis la dernière fois que cette recherche a été réalisée. Sans surprise, étant donné la pression intense que subissent les budgets des conseils, ceux-ci affichent également une baisse marquée. Comme dans le gouvernement central, la protection de certaines catégories de dépenses a pour conséquence que d’autres domaines en souffrent encore plus. Actuellement, la combinaison de la hausse des services sociaux et du coût du logement pousse de nombreuses communes vers la faillite.
Tout comme il existe des variations entre les différents services, la situation dans les différentes régions du Royaume-Uni n’est pas la même. En Écosse, le système judiciaire, la santé et les écoles sont décentralisés, ce qui signifie que les ministres sont responsables des prisons et des tribunaux, même si la marge de divergence avec la politique du gouvernement britannique est limitée par le contrôle du Trésor sur la plupart des impôts et des emprunts.
Si les solutions proposées par le think tank pouvaient se résumer en un mot, ce serait celui de la planification. Le court-termisme est devenu une habitude redoutable, encouragée par la ronde interminable de chaises musicales autour de la table du cabinet. Si le Royaume-Uni veut des services publics adaptés au 21e siècle, il devra investir dans ces services, et surtout dans les personnes qui y travaillent. Alors que les dégâts des 13 dernières années sont partout visibles, les travaillistes devraient reprendre courage et le dire.