Customize this title in french Le point de vue du Guardian sur le leadership du SNP : important pour l’Écosse et au-delà | Éditorial

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Oici, le parti national écossais va après le départ de Nicola Sturgeon concerne non seulement l’Ecosse mais l’ensemble de la Grande-Bretagne. Mme Sturgeon a été une politicienne étonnamment réussie. Sous sa direction, le SNP a remporté huit élections depuis 2010 et pris d’assaut des bastions travaillistes autrefois imprenables. Pourtant, le succès de Mme Sturgeon a caché des divisions au sein du parti qui ont éclaté lors de la course à la direction pour la remplacer. Si ceux-ci ne sont pas comblés, le soutien écossais à l’indépendance pourrait disparaître du courant dominant et remodeler radicalement la politique britannique.

Deux favoris – Kate Forbes et Humza Yousaf – courtisent les membres du SNP. Sans une voie claire vers l’indépendance, les chefs de file du parti ne semblent pas s’entendre sur grand-chose. Leurs récents affrontements ont eu lieu à un moment où les questions constitutionnelles ont été éclipsées par les préoccupations concernant l’économie et le coût de la vie. Malgré cela, parfois, le concours a semblé consommé par des questions sociales, morales et éthiques.

M. Yousaf, le secrétaire écossais à la Santé, est l’héritier de la politique de Mme Sturgeon, qui a inscrit le nationalisme écossais dans le cadre d’un programme progressiste qui inclut l’auto-identification de genre. Mme Forbes, la secrétaire aux finances du SNP, est une chrétienne évangélique avec un programme pro-entreprise qui critique le bilan du premier ministre sortant. Son opposition au mariage égal et à l’avortement a failli bouleverser sa campagne. Le dernier sondage des membres place M. Yousaf en tête.

Le concours a soulevé des questions sur la confiance, la transparence et la responsabilité du SNP. La domination électorale du parti s’est construite sur la mise en avant de la question de l’indépendance, souvent sans répondre à des questions plus délicates sur ce à quoi ressemblerait une nouvelle nation. Historiquement, l’Écosse a souffert d’une faible croissance économique, de profondes poches de pauvreté et de fortes inégalités. Malgré une amélioration prometteuse des services publics, les politiques du SNP n’ont pas été à la hauteur dans de nombreux domaines clés. De toute évidence, celui qui deviendra le premier ministre écossais devra redynamiser non seulement le SNP, mais également le gouvernement.

Mme Sturgeon a appelé à la dépolarisation de la politique écossaise. Cela peut se produire parce que la question qui divise le plus les électeurs – l’indépendance – perd de son importance. Les libéraux démocrates et les travaillistes espionnent à juste titre une opportunité si les questions constitutionnelles, sur lesquelles repose le vote du SNP, deviennent moins pertinentes. Le sondeur James Kanagasooriam pense que si une élection avait lieu aujourd’hui, le parti travailliste gagnerait 11 députés. Les enjeux ne pourraient pas être plus élevés pour le nouveau leader. Une baisse continue des sondages ouvre la porte à un gouvernement travailliste à Westminster qui pourrait marginaliser le SNP. Le sou tombe pour la fête. L’Ecosse a le taux le plus élevé de décès dus à la drogue en Europe et de longues listes d’attente du NHS. L’année dernière, des universitaires du Glasgow Centre for Population Health ont averti que les communautés les plus pauvres étaient submergées « par une marée montante de la pauvreté ». M. Yousaf et Mme Forbes ont déclaré que, s’ils étaient élus, ils voudraient être jugés sur leurs efforts pour aider les pauvres.

La direction du parti est divisée sur la manière de rechercher l’indépendance. Ses options sont limitées. Downing Street a refusé d’autoriser un deuxième référendum et la Cour suprême a bloqué les tentatives de Holyrood d’organiser un vote de son propre chef. Mme Forbes et M. Yousaf veulent obtenir l’indépendance, mais sont en désaccord sur les moyens d’y parvenir. M. Yousaf considère la configuration électorale actuelle et la coalition avec les Verts comme le bon véhicule, tandis que Mme Forbes réalignerait le SNP sur les électeurs progressistes qu’il a actuellement. La question de savoir si le nouveau chef, qui sera dévoilé lundi, pourra appeler à une trêve dépendra de l’existence d’une vision commune derrière laquelle les partisans du SNP pourront s’unir. L’Ecosse reste divisée entre des nationalistes déterminés et des unionistes déterminés. Résoudre ces tensions nécessitera une touche plus sûre que n’importe quel politicien n’a montré jusqu’à présent.

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