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EMême avant l’annonce époustouflante de jeudi selon laquelle l’un de ses députés rejoint les conservateurs, la conférence du parti national écossais de cette année était forcément la plus difficile depuis des années. En tant que première conférence du SNP depuis que Humza Yousaf a succédé à Nicola Sturgeon à la tête du parti, la première depuis l’enquête policière sur les finances du parti et la première depuis la victoire écrasante du Labour sur les nationalistes lors des élections partielles de Rutherglen et Hamilton West, le rassemblement de la semaine prochaine à Aberdeen a déjà eu beaucoup de problèmes pour naviguer.
La défection de Lisa Cameron vers les Tories peut sembler à première vue beaucoup plus gérable, compte tenu de l’aversion du SNP à l’égard des conservateurs. Pourtant, les accusations portées par Mme Cameron contre le SNP lorsqu’elle a démissionné ne peuvent pas être écartées aussi facilement. Ils portent trop d’échos pour cela. Le SNP est déjà confronté à un vent électoral froid pour la première fois depuis plus d’une décennie. La perte d’un autre député pourrait transformer le vent contraire en quelque chose d’encore plus glacial.
Mme Cameron a sauté avant d’être poussée comme députée du SNP pour East Kilbride, Strathaven et Lesmahagow. Ses différends avec la direction du parti et son isolement au sein du groupe SNP à Westminster ont été signalés depuis longtemps. L’ancienne psychologue du NHS était confrontée à une désélection imminente cette semaine, une grande partie de la hiérarchie du parti souhaitant ouvertement ou tacitement son remplacement. Dans sa réponse peu magnanime à son départ, M. Yousaf l’a qualifié de nouvelle la moins surprenante qu’il ait entendue en tant que chef du parti. Mais Mme Cameron a, à certains égards, rendu service à M. Yousaf. En changeant de parti plutôt que de démissionner, elle contribue à éviter une nouvelle élection partielle, dans un siège voisin du sud du Lanarkshire, à Rutherglen, que le leader en difficulté du SNP ne pouvait pas se permettre de perdre.
Dans l’état actuel de la politique écossaise, ce n’est pas une décision opportuniste de la part d’un député de rejoindre les conservateurs, qui occupent une troisième place dans les sondages pour les élections générales au nord de la frontière. Mais c’est sûrement une marque de sa frustration à l’égard du SNP. Cela arrive juste au moment où la direction de M. Yousaf et la réputation du parti sont déjà sous un examen plus critique que celui auquel le SNP est habitué. Il est peu probable que tout cela explose à Aberdeen. Mais les militants le remarqueront, tout comme les électeurs.
Dans sa démission, Mme Cameron a évoqué de multiples différences personnelles et politiques. Elle a qualifié la culture du groupe SNP de « toxique et intimidante » et mauvaise pour sa santé mentale. Lorsqu’elle a soutenu la victime de harcèlement de son collègue député du SNP Patrick Grady, elle a déclaré avoir été « ostracisée » par les dirigeants du parti qui se sont ensuite ralliés à M. Grady. Chrétienne pratiquante, elle s’est opposée à la fois à la libéralisation de l’avortement et au projet de loi du SNP sur la reconnaissance du genre et a soutenu l’intervention du gouvernement britannique pour contester ce dernier devant les tribunaux. Elle s’en prend surtout à la « division » provoquée par la politique indépendantiste elle-même du SNP.
Les dirigeants des partis seraient plus à même de rejeter ces accusations s’ils ne faisaient pas écho aux autres. Le centralisme descendant du SNP à l’époque de Sturgeon a souvent été critiqué pour son intolérance à l’égard de la dissidence. D’autres députés du SNP ont également déclaré qu’ils étaient marginalisés s’ils n’étaient pas d’accord avec le programme social du parti. La députée Kate Forbes, battue par M. Yousaf lors des élections à la direction de cette année, est la plus en vue, mais elle n’est pas la seule. D’autres députés ont perdu le whip, ont rejoint l’Alba d’Alex Salmond ou ont déjà décidé de mettre un terme à cette situation lors des prochaines élections.
Qu’elle se révèle ou non pleinement dans l’environnement soigneusement contrôlé de la conférence d’Aberdeen, la politique écossaise traverse une période de changement. L’indépendance reste populaire, en particulier auprès des jeunes électeurs, mais le SNP est contesté plus sérieusement qu’il ne l’a été depuis de nombreuses années. M. Yousaf a du pain sur la planche pour stabiliser le navire.