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MIl y a plus de quatre ans, le manifeste conservateur de 2019 s’engageait à abolir les expulsions sans faute en Angleterre, dans le but de rendre les locations plus sûres et de supprimer le droit des propriétaires privés d’expulser les gens de leur logement à volonté. Au cours des dernières années, un énorme effort de campagne a été déployé pour garantir que cet engagement serait tenu. La semaine dernière, il est devenu clair que ce ne serait pas le cas. Jacob Young, ministre du département de mise à niveau de Michael Gove, a révélé dans une lettre adressée aux députés conservateurs que le gouvernement envisageait d’amender le projet de loi actuellement en cours d’examen au Parlement. L’interdiction promise des expulsions sans faute (également connue sous le nom d’avis en vertu de l’article 21) ne sera pas promulguée tant que « les tribunaux ne seront pas prêts » – à une date future non précisée.
Cette capitulation devant les propriétaires, présentée comme un compromis raisonnable, est en réalité une trahison honteuse. Le projet de loi sur la réforme des locataires bénéficie du soutien de tous les partis. Les ministres n’auraient eu aucune difficulté à faire adopter le projet de loi à la Chambre des communes avec l’interdiction des expulsions intacte – même si certains de leurs propres députés, y compris un groupe impliqué dans le lobbying visant à édulcorer le projet de loi et qui sont eux-mêmes propriétaires, s’étaient rebellés. Les sondages montrent que le public reconnaît la gravité de la crise de l’accessibilité au logement en Grande-Bretagne, et en particulier son impact sur la vie des jeunes. Faire passer les intérêts des propriétaires avant ceux des locataires est un choix politique.
Changer la loi afin que les locataires ne puissent pas être simplement expulsés au moment choisi par leur propriétaire, avec un préavis de quelques semaines seulement, ne résoudrait pas tous les problèmes de logement en Grande-Bretagne. Comme le soutient Nick Bano dans un nouveau livre, la réglementation du secteur locatif privé est globalement faible, et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles les coûts du logement continuent d’augmenter beaucoup plus rapidement que les revenus des locataires. En Écosse, où il existe un mouvement énergique en faveur des droits des locataires, des plafonds temporaires de loyer ont été introduits ainsi qu’une interdiction des expulsions en 2022. On craint que l’expiration imminente de la législation temporaire ne soit suivie d’importantes hausses de loyers et d’expulsions. La semaine dernière, le gouvernement écossais a publié un projet de loi visant à rendre ces contrôles permanents, même si Shelter Scotland s’est demandé si les nouvelles obligations qu’il propose d’imposer aux conseils étaient réalistes.
Mais même si mettre fin à l’article 21 en Angleterre n’est pas une panacée et que la réforme du système de logement sera un long processus, il s’agit d’une première étape nécessaire pour rendre la vie des locataires privés plus sûre et réduire le risque de sans-abrisme. Les taux d’accession à la propriété sont en baisse depuis le début des années 2000, tandis que la construction de logements sociaux n’a pas suivi le rythme des besoins. Des millions de personnes qui préféreraient devenir propriétaires occupants, ou louer auprès des municipalités ou d’autres prestataires sociaux, n’ont désormais d’autre choix que de louer à titre privé auprès de l’un des 2,5 millions de propriétaires britanniques. Cette forme d’occupation chroniquement précaire est particulièrement inadaptée aux familles dont les enfants sont scolarisés ou à celles qui souffrent d’une mauvaise santé.
Même avant la baisse de la semaine dernière, le projet de loi avait été modifié en faveur des propriétaires. Il ne fait rien pour réglementer les augmentations de loyer, même si un médiateur aura éventuellement pour tâche de statuer dans les cas où les locataires prétendent que les augmentations sont utilisées pour les expulser. À moins que les ministres ne changent d’avis à nouveau, il reviendra aux travaillistes et aux autres partis d’opposition de s’engager à promulguer la législation sans délai dans leurs programmes.
Le gouvernement de Rishi Sunak a eu l’occasion de revendiquer les droits des locataires en héritage. Au lieu de cela, il a choisi un lâche report.