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« Il faut lutter contre la concurrence déloyale entre les trains et les avions », déclare le ministre belge de la Mobilité.
« Les trains de nuit sont l’avenir », déclare Georges Gilkinet, vice-Premier ministre belge et ministre de la Mobilité.
C’est une chose qu’il espère convaincre ses collègues de l’UE alors que la Belgique préside le Conseil de l’Union européenne cette année.
Lors de la prochaine réunion informelle des ministres des transports de l’UE à Bruxelles début avril, Gilkinet proposera trains de nuit fermement à l’ordre du jour.
Avec l’Autriche, Belgique a dirigé le développement des trains de nuit ces dernières années. Les deux pays souhaitent désormais que les autres États membres de l’UE se concentrent sur la connexion des grandes villes européennes par des trains-couchettes.
Voici pourquoi Gilkinet est confiant dans sa capacité à convaincre la Commission européenne « d’accélérer le retour du train de nuit».
Les Européens veulent voyager de manière plus durable
Les Européens tournent de plus en plus le dos à l’avion en raison de son impact environnemental. Il y a eu un large soutien en faveur Francel’interdiction des vols court-courriers, et Espagne pourrait bientôt emboîter le pas.
Une enquête de 2021 commandée par le groupe de campagne Europe on Rail a révélé que plus de la moitié des personnes interrogées – en Allemagne, Pologne, France, Espagne et Pays-Bas – étaient intéressées par un remplacement. vols avec rail.
Mais pour que cela devienne une réalité, les liaisons ferroviaires doivent devenir meilleures, plus étendues et moins coûteuses pour les voyageurs. Seuls quelques services réguliers de nuit existent aujourd’hui, et pour le même trajet, le train coûte en moyenne quatre fois plus cher que l’avion, estime Greenpeace. étude trouvé l’année dernière.
Gilkinet veut apporter du changement en créant des conditions favorables à train de nuit les opérateurs. Il propose d’améliorer l’infrastructure ferroviaire internationale, de mieux intégrer les différences techniques entre les pays, de simplifier les systèmes de billetterie et de réduire les coûts opérationnels. « Il faut lutter contre la concurrence déloyale entre les trains et les avions », dit-il.
Gilkinet résume quelques mesures qui peuvent uniformiser les règles du jeu entre les trains et les avions. « En Belgique, les trains de nuit ne paient pas de frais d’énergie pour les locomotives et sont exonérés des droits d’accès aux voies. Si tous les pays européens introduisaient des mesures similaires, davantage d’opérateurs seraient encouragés à opérer du jour au lendemain. les trains.»
Concurrence déloyale entre les trains et les autres transports
À l’heure actuelle, l’utilisation des voitures et des avions est encouragée. Au cours des deux dernières décennies, les pays de l’UE ont investi 66 pour cent de plus dans autoroutes que dans les chemins de fer. Cela a entraîné une augmentation de 30 000 kilomètres des autoroutes, tandis que les lignes ferroviaires ont été réduites de 15 000 kilomètres.
L’industrie aéronautique, quant à elle, reçoit d’énormes subventions – celles-ci pourraient atteindre jusqu’à 80 euros pour chaque billet aller-retour, selon certains calculs. Kérosène n’est pratiquement pas taxé et les billets d’avion sont exonérés de TVA.
Les trains internationaux ne bénéficient pas de ces avantages et, dans de nombreux pays, la TVA est facturée sur les billets et l’électricité. Le système de redevances d’accès aux voies est désavantageux pour les voyageurs de nuit les trains puisqu’ils parcourent de longues distances ; cela a un poids relativement élevé sur le coût d’exploitation.
La voiture reste de loin le mode de transport le plus populaire en Europe. En 2021, près de 80 pour cent des passagers-kilomètres dans l’UE ont été parcourus en voiture, 7,3 pour cent en avion et 5,6 pour cent en train.
L’Autriche ouvre la voie en matière de voyages en train de nuit
Lors de la prochaine réunion des ministres des transports de l’UE en avril, L’Autriche prendra la parole.
Les chemins de fer nationaux du pays, ÖBB, ont été à l’origine de la relance des trains de nuit en Europe. « Nous discuterons avec eux de ce que les gouvernements peuvent faire pour améliorer et étendre le réseau en Europe », explique Gilkinet.
ÖBB a continué à investir dans les trains-couchettes alors que la plupart des autres pays ont choisi de les abandonner. Récemment, il a publié voitures modernes avec capsules de couchage individuelles.
En dehors de celles gérées par ÖBB, la plupart des liaisons ferroviaires de nuit internationales ont disparu, tandis que quelques lignes intérieures fonctionnent encore dans de grands pays comme la France, l’Italie et la Suède. En Europe de l’Est, le réseau est encore relativement étendu.
De nouveaux opérateurs privés, comme Dormeur européenexplorent le marché et lancent de nouveaux services, notamment en étendant sa connexion de Bruxelles à Prague en mars.
Un système de réservation de train simplifié
En plus d’étendre le réseau ferroviaire, un système de réservation plus simple est nécessaire pour intégrer les services à travers le continent. Rail Europe est l’une des rares plateformes qui permet actuellement aux voyageurs de comparer les prix et les options de voyage en ligne.
« Il devrait devenir plus facile pour les voyageurs d’acheter un billet international », estime Gilkinet. « Les entreprises publiques et privées doivent coopérer davantage et penser du point de vue du client. »
L’objectif est de rendre la réservation d’un train international aussi simple que la réservation d’un vol. Pour y parvenir, les entreprises ferroviaires devront être disposées à partager des données afin de développer les outils numériques nécessaires.
La présidence belge de l’UE a également préparé des travaux législatifs spécifiques pour améliorer connexions transfrontalièresidentifiant les «corridors» clés du réseau transeuropéen de transport (RTE-T), tels que Bruxelles-Bâle-Milan.
Un autre point critique à résoudre est le manque de moyens modernes dormeur chariots mis à la disposition des opérateurs.
Les ministres des Transports de l’UE devraient s’engager collectivement en faveur d’un plus grand nombre de trains de nuit lors de la réunion informelle du 2 avril. Ce sera alors à la Commission européenne de relever le défi.
Cet article a été développé avec le soutien de Journalismfund Europe.