Customize this title in french Le Royaume-Uni fait face à une réclamation « extraordinaire » de 1 milliard de dollars de la part d’une société minière | Bureau des fraudes graves

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Le gouvernement britannique fait face à des dommages « extraordinaires » d’un milliard de dollars réclamation, a-t-on appris auprès d’un tribunal, dans le cadre d’un procès intenté par une société minière financée par des banques russes visées par des sanctions.

ENRC, la branche britannique d’un conglomérat minier mondial appartenant à des oligarques, demande réparation pour les pertes qu’elle prétend avoir subies à la suite d’une enquête du Serious Fraud Office (SFO) qui a duré dix ans et qui a été abandonnée l’année dernière, selon des documents judiciaires. .

Un juge a statué en décembre que la fraude et la corruption Une enquête a été ouverte suite à « des actes répréhensibles du SFO » et cela a entraîné des coûts inutiles pour la société minière.

L’OFS demande l’autorisation faire appel de ce jugement. Dans un dossier déposé lundi auprès de la Haute Cour, l’agence anti-corruption a déclaré qu’« il semble qu’ENRC affirmera que les pertes » étaient de l’ordre d’un milliard de dollars, un montant que l’agence décrit comme « extraordinaire ».

Le chiffre d’un milliard de dollars représente plus de 10 fois le budget annuel du SFO et éclipserait le montant total des compensations versées aux opérateurs des bureaux de poste.

L’affirmation du SFO est basée sur le fait qu’ENRC a déclaré dans une correspondance juridique qu’elle avait encouru des coûts d’emprunt plus élevés de plus de 90 millions de dollars par an à la suite de l’enquête de 10 ans. ENRC n’a pas encore officiellement indiqué le montant des dommages et intérêts demandés.

Un prochain procès déterminera le montant des dommages et qui sera tenu de les payer. Le SFO estime que les anciens avocats d’ENRC devraient apporter leur contribution au montant des dommages et intérêts qui en résultera. Mais même la perspective d’une réclamation aussi énorme constitue un coup dur pour l’agence.

Les derniers comptes d’ENRC, déposés en septembre dernier, désignent les banques publiques russes Sberbank et VTB comme « prêteurs majeurs » de la société mère d’ENRC basée au Luxembourg. Les deux banques sont contrôlées par le régime de Vladimir Poutine. Ils ont été placés sous sanctions britanniques et autres après son invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022.

Les comptes indiquent que la société mère d’ENRC « envisage des paiements à la Sberbank et à VTB en 2024… dans le respect de toutes les lois et réglementations applicables ». Un représentant d’ENRC a déclaré qu’elle n’avait aucune dette envers ces banques et que « à notre connaissance », sa société mère non plus.

La société mère d’ENRC « ne prévoit aucun paiement à ces institutions », a déclaré le représentant. Le représentant n’a pas répondu aux questions sur la question de savoir si le conglomérat avait apuré ces dettes russes et, dans l’affirmative, comment il y était parvenu tout en respectant les sanctions. Il a ajouté que l’entreprise « adhère à une surveillance stricte de la législation en matière de sanctions ».

Fondée par trois oligarques de l’ex-Union soviétique connus sous le nom de « Trio », ENRC a été introduite en bourse à Londres en 2007 et valait 20 milliards de livres sterling à son apogée, gagnant ainsi une place sur la liste FTSE-100 des sociétés les plus valorisées du Royaume-Uni.

Le conflit avec le SFO découle d’un conflit entre ENRC et ses propres anciens avocats. En 2010, ENRC a embauché un avocat de la ville, Neil Gerrard, pour mener une enquête interne sur des allégations de fraude et de corruption au Kazakhstan et en Afrique.

Texte alternatif : Avez-vous des informations sur cette histoire ? Envoyez un e-mail à [email protected] ou (en utilisant un téléphone non professionnel) utilisez Signal ou WhatsApp pour envoyer un message au +44 7721 857348.

Gerrard a estimé qu’il s’agissait d’un acte répréhensible grave qui aurait pu conduire à des poursuites judiciaires de la part du SFO. ENRC a mené des discussions avec le SFO pour éviter des poursuites en parvenant à un règlement, mais lorsqu’il a rompu ces négociations en 2013, le SFO a lancé une procédure pénale.

ENRC a licencié Gerrard et l’a poursuivi en justice, ainsi que sa société Dechert, en 2017, affirmant qu’il avait secrètement fourni des informations au SFO et utilisé la menace de poursuites judiciaires contre le SFO pour gagner des millions de dollars en honoraires. Deux ans plus tard, ENRC a également poursuivi le SFO lui-même, l’accusant de connivence avec Gerrard et Dechert dans l’espoir de remporter une victoire après des années d’échecs embarrassants.

En 2022, le juge, Le juge Waksman a jugé que le SFO avait fait preuve d’un « opportunisme de mauvaise foi » dans ses relations avec Gerrard. Richard Alderman, directeur du SFO à l’époque, a agi en « violation grave et délibérée » de ses fonctions, a constaté Waksman. Waksman a déclaré qu’il s’attend à accorder « des dommages-intérêts très substantiels en faveur d’ENRC et contre le SFO ».

Après que le SFO a lancé son enquête criminelle, le Trio a racheté les actions d’ENRC qu’ils avaient vendues à la Bourse de Londres, privant ainsi la société de sa cote. Ils ont transféré le siège social au Luxembourg, intégrant ENRC dans leur nouveau groupe Eurasian Resources.

Le Trio et ses sociétés ont toujours nié les allégations de fraude et de corruption.

Source link -57