Customize this title in french Les selfies sont plus meurtriers que les attaques de requins. Un plus grand nombre de destinations touristiques devraient-elles les interdire ?

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Les interdictions de selfie sont de plus en plus courantes dans les lieux touristiques populaires. Voici comment ils sauvent des vies.

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L’engouement pour les selfies est désormais plus meurtrier que les attaques de requins. Une étude publiée dans le Journal of Travel Medicine en 2022 a révélé 379 décès liés aux selfies au cours des 13 années précédentes.

Parmi eux, 140 touristes ont tragiquement pris leur dernière photo. Pendant ce temps, seules 90 rencontres mortelles au cours de la même période ont impliqué des requins, pour la plupart non provoquées.

Le mois dernier, une gondole a chaviré Venise, Italie, lorsqu’un groupe de touristes a refusé d’arrêter de prendre des selfies et de s’asseoir. Juste avant l’accident, le gondolier a demandé au groupe de ne pas bouger alors qu’il tentait une manœuvre délicate sous un pont bas. Heureusement, personne n’a été blessé.

La quête du selfie parfait pour les réseaux sociaux a conduit les touristes dans un royaume d’extrême des risquesentraînant des incidents tragiques, notamment des chutes mortelles depuis des falaises, des accidents de voitures et de trains, des rencontres dangereuses avec la faune et des noyades imprévues.

En conséquence, les touristes sont désormais frappés par de lourdes amendes et une peine de prison pour s’être livré à l’action dangereuse, perturbatrice et destructrice consistant à prendre des selfies trop loin.

En décembre, une femme de 24 ans a été tragiquement tuée alors qu’elle tentait de prendre un selfie aux abords du fort de Prabalgad, en Inde. Elle est tombée de 60 mètres dans une gorge.

Au cours de l’année 2023 Tour de Franceun spectateur tentant de prendre un selfie avec des coureurs qui passaient a coupé le guidon d’un cycliste américain, provoquant un carambolage de 20 coureurs lors de la 15e étape de la course.

Portofino, dans le nord de l’Italie, a placé un interdiction des selfies dans certains quartiers de la ville l’année dernière pour éviter la surpopulation dans ses rues étroites. L’interdiction a été promulguée après ce qui a été décrit comme un « chaos anarchique » provoqué par des touristes bloquant la circulation pour prendre des photos.

Risquer sa vie pour la photo parfaite

Prendre la photo parfaite pour les réseaux sociaux conduit souvent à des comportements à risque alimentés par le désir de se démarquer dans un paysage encombré. Stimulés par le désir de likes, de partages et de célébrité, les selfies dangereux continuent de gagner en popularité. La quête du meilleur photo peut amener les individus à ignorer les avertissements de sécurité ou à s’aventurer dans des endroits dangereux.

Sur les 379 décès liés aux selfies dans le monde entre 2008 et 2021, 37,2 % étaient des voyageurs, par opposition aux locaux. Les chutes de hauteur représentaient 49,9 pour cent de tous les décès, suivies par les transports (28,4 pour cent) et les noyades (15,3 pour cent).

L’âge moyen des victimes de selfie au cours de cette période était de 24,4 ans. Les femmes étaient plus susceptibles d’être mortellement blessées lors de chutes de hauteur ou de rencontres avec des animaux, tandis que davantage d’hommes étaient tués lors de risques liés au transport. Les pays où le nombre de décès par selfie est le plus élevé sont l’Inde (26,4 %), les États-Unis (10,3 %) et la Russie (8,7 %).

Pire encore, selon une étude du Journal of Family Medicine and Primary Care, les décès liés aux selfies sont probablement sous-estimés car ils ne sont généralement pas répertoriés comme cause de décès.

Les selfies dangereux sont un problème de santé publique

Selon une analyse scientifique de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) à Sydney, en Australie, les médias ont tendance à présenter les prises de selfie dangereuses comme insensées et égoïstes, rejetant souvent la faute sur la victime. Cependant, selfies font désormais partie intégrante de la vie quotidienne, et ces scientifiques affirment que le fait de prendre des selfies à risque devrait être considéré comme un problème de santé publique.

De même, les générations précédentes considéraient conduire sans ceinture de sécurité, faire du vélo sans casque et fumer des cigarettes comme des activités quotidiennes « normales » qui constituent désormais des risques pour la santé publique.

En reconnaissant ces comportements à risque comme des problèmes de santé publique, nous cessons de blâmer et de faire honte et commençons plutôt à prendre des mesures en faveur de la prévention et de l’éducation.

Ce serait un pas de plus que les décisions antérieures visant à désigner dangereux les zones touristiques, telles que les plans d’eau, les sommets des montagnes et les immeubles de grande hauteur, comme des « zones interdites aux selfies ».

Les destinations restreignant la prise de selfie

La compagnie japonaise des chemins de fer JR West a interdit les perches à selfie sur ses quais pour éviter les électrocutions causées par les câbles aériens et les chutes sur les voies.

Après une série d’accidents liés à des selfies à Mumbai, Inde, le gouvernement a décrété des zones interdites aux selfies dans certaines zones de la ville, notamment certaines plages, sites de festivals et attractions touristiques. À Pampelune, en Espagne, il est illégal de prendre des selfies pendant la course annuelle des taureaux en raison des précédents gavages.

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Aux Etats-Unis, New York a adopté un projet de loi interdisant les selfies avec des chats sauvages sauf s’il existe une barrière physique entre la personne et l’animal. De même, il a été demandé aux visiteurs du lac Tahoe de ne pas prendre de selfies avec des ours, car il est extrêmement dangereux de tourner le dos à proximité d’un ours.

La popularité des selfies, en particulier parmi les jeunes, a entraîné une augmentation des accidents et des décès.

Certains endroits ont mis en œuvre panneaux de signalisation, restreint l’accès aux zones dangereuses et mené des campagnes de sensibilisation. Mais ces mesures ne résoudront peut-être pas pleinement le problème sous-jacent des comportements à risque au nom de la reconnaissance sur les réseaux sociaux.

Des approches plus efficaces et innovantes doivent être mises en œuvre pour répondre à ce problème de sécurité moderne.

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