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Au Science Museum de Londres, des moteurs à turbine grandeur nature racontent l’histoire de 300 ans d’énergie à vapeur. Cette semaine, le musée accueillera les rêves du gouvernement pour une nouvelle renaissance industrielle – cette fois pour l’énergie nucléaire.
Le secrétaire d’État à la sécurité énergétique et au net zéro, Grant Shapps, a choisi le lieu pour exposer ses ambitions pour le programme nucléaire britannique. Il devrait éclairer la voie vers l’engagement actuel du gouvernement de construire 24 gigawatts de capacité nucléaire – l’équivalent d’un quart de la capacité de production totale de la Grande-Bretagne – d’ici 2050.
L’événement, prévu jeudi, sera également le lancement officiel de l’organisme gouvernemental indépendant qui a pour tâche de piloter la livraison de nouveaux projets d’énergie nucléaire.
La première priorité de Great British Nuclear (GBN) sera de rationaliser l’ambition du gouvernement pour les petits réacteurs nucléaires modulaires.
Ces mini-réacteurs offrent de rares points lumineux d’optimisme dans les plans nucléaires du gouvernement. Les tentatives d’avancer les investissements dans des réacteurs de taille traditionnelle n’ont jusqu’à présent abouti qu’à la centrale nucléaire de Hinkley Point C, très retardée et au budget excessif, dans le Somerset.
Mais les mini-réacteurs offrent une opportunité d’exploiter les avantages des techniques de fabrication modulaires pour réduire les coûts de construction à grande échelle et accélérer les délais de construction. Le gouvernement considère l’énergie nucléaire comme un élément crucial de son ambition d’atteindre son objectif de zéro émission nette en 2050 et son objectif très ambitieux de réduction des émissions de carbone du système électrique en 2035. Une nouvelle aube nucléaire devrait également créer des emplois d’ingénierie et de fabrication hautement qualifiés.
L’espoir est que GBN sera en mesure d’accélérer le déploiement des mini-réacteurs en opérant une étape éloignée des querelles politiques de Whitehall et de Westminster. À leur tour, les mini-réacteurs devraient offrir une alternative moins chère aux centrales nucléaires traditionnelles et être plus rapides à construire.
Il est donc paradoxal que les deux plans aient été fortement retardés par les bouleversements politiques de ces dernières années. Sous Boris Johnson, le gouvernement a placé le nucléaire au centre de sa stratégie énergétique, annoncée en avril 2022, en réponse aux préoccupations climatiques et à une volonté d’abandonner le gaz russe.
Chaque nouveau gouvernement a donné lieu à de nouvelles querelles sur le coût du soutien aux petits réacteurs modulaires. Le gouvernement actuel espère annoncer les premiers lauréats du concours à l’automne. Des sources de l’industrie espèrent que Shapps utilisera son prochain discours pour clarifier la progression de la compétition.
Toute clarification sera accueillie avec plaisir par les dirigeants de Rolls-Royce, société de moteurs à réaction et de réacteurs nucléaires, qui affirme que ses petits réacteurs modulaires pourraient commencer à fournir « des approvisionnements stables et sûrs en énergie à faible coût » d’ici le début des années 2030.
Mais Rolls-Royce n’est pas le seul. Pendant le temps qu’il a fallu au gouvernement pour lancer son concours, le marché des petits réacteurs modulaires est devenu un peu encombré.
Hitachi a soumis une conception pour approbation réglementaire, tandis que le groupe d’infrastructure Balfour Beatty et Holtec, qui fabrique des composants pour les centrales électriques, ont convenu de proposer une conception Holtec, avec le soutien de Hyundai.
On comprend que Rolls-Royce est optimiste quant à la concurrence croissante et confortable dans la conviction qu’elle peut offrir une option nucléaire convaincante et compétitive. Pourtant, il ne peut pas lui avoir échappé que s’il y avait eu moins de retards au départ, il aurait pu bénéficier d’une plus grande longueur d’avance.