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Je Quatuor à cordes de Silésie complète son enquête exceptionnelle sur les Chandos de la musique de chambre de Grażyna Bacewicz, en l’associant cette fois à celle de son contemporain méconnu Joachim Mendelson. Les deux compositeurs ont pris pied à Varsovie avant de plonger dans le tourbillon créatif de Paris. Tous deux sont retournés en Pologne dans les années 1930 pour aider à établir un mouvement de musique moderne dans leur pays d’origine. Bacewicz a survécu à l’occupation nazie. Mendelson, qui était juif et avait une forme de nanisme, ne l’a pas fait – il a été tué dans le ghetto de Varsovie, abattu par un membre de la Gestapo.
Seules cinq des œuvres de Mendelson sont connues pour avoir échappé à la destruction en temps de guerre. Le Quatuor porte fièrement l’influence de Debussy et de Ravel, mais selon ses propres termes, avec une combinaison magnifiquement équilibrée, presque espiègle, de légèreté diaphane et de balayage mélodique déterminé. Le Quintette, pour cordes plus hautbois et piano (fourni par la hautboïste Karolina Stalmachowska et le pianiste Piotr Salajczyk), oppose un premier mouvement vif et anguleux à un mouvement central au pas lent qui semble à la fois ancien et moderne – un sentiment renforcé par les épisodes de type chant qui ponctuent la finale en roue libre. C’est une pièce engageante qui ne souffre que d’une fin légèrement décevante.
L’exubérante interprétation du Quatuor de Mendelson par les Silésiens avait déjà été publiée sur un label allemand en 2010, et leur version de son Quintette pour cordes, hautbois et piano avait été enregistrée en 2015. Cela valait la peine que Chandos les réutilise ou les conserve : ils font de bons repoussoirs pour deux œuvres non cataloguées du plus expérimental Bacewicz, l’une une pièce étudiante tendue qui flirte avec l’atonalité, l’autre une œuvre tardive parfois enjouée, parfois nerveuse de les années 1960. Les deux sont gratifiants – pourquoi elle ne les a pas jugés dignes d’être publiés est déconcertant.
L’autre choix de la semaine
Peu de temps avant la mort de Kaija Saariaho plus tôt cet été, les BBC Singers ont donné la première britannique de Reconnaissance : une œuvre multicouche de 25 minutes, éclectique mais monumentale, qu’elle a décrite comme un madrigal de science-fiction. Il donne son nom à l’étude substantielle de sa musique chorale par le Helsinki Chamber Choir et leur chef Nils Schweckendiek qui vient de sortir sur BIS. La sélection va de la délicatesse éphémère d’Überzeugung à Horloge, Tais-Toi, une pièce légère mais typiquement énervée qu’elle a écrite pour le chœur de sa jeune fille, à son hommage Messiaen Écho!; plusieurs textes sont d’Aleksi Barrière, son fils. Les plus obsédantes de toutes sont les deux versions de Nuits, Adieux – l’une réalisée avec manipulation électronique, l’autre sans, toutes deux d’une beauté envoûtante. C’est un hommage approprié à la vaste imagination de Saariaho concernant la voix humaine.