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Il y a eu un moment, le 15 avril 2019, où les flammes dévorant la cathédrale Notre-Dame ont rugi dans le ciel du soir où tout semblait être perdu.
Les pompiers ont empêché l’incendie d’atteindre les clochers – dont l’effondrement aurait très certainement fait tomber la façade – et de détruire les cloches, le Grand Orgue et les rosaces des vitraux du monument parisien.
Les ruches d’abeilles sur le toit ont également survécu, ainsi que des dizaines de trésors, notamment des œuvres d’art, des livres anciens et des reliques sauvés in extremis grâce à une chaîne de pompiers, de policiers et de conseillers municipaux formée pour les extraire.
Dans les semaines qui ont suivi, alors que l’incendie, la fumée et les dégâts des eaux étaient évalués, une collection unique de peintures religieuses du XVIIe siècle a été retirée de la cathédrale, humides mais pour la plupart intactes. Les 13 « Mai » – qui font partie d’une série de 76 grandes huiles peintes par les meilleurs artistes de France entre 1630 et 1707 – étaient accrochées dans les chapelles latérales faiblement éclairées de la cathédrale, souvent négligées par les visiteurs.
Ils seront désormais exposés au public, après avoir été restaurés par des experts du Mobilier national, l’organisme culturel chargé de la conservation des objets historiques de France, avant d’être restitués à Notre-Dame avant sa réouverture prévue en décembre.
Emmanuel Pénicaut, directeur des collections du Mobilier National, déclare : « Nous avons eu la chance de les sortir assez rapidement avec juste un peu de dégâts d’eau et de poussière. C’était plutôt miraculeux.
« Nous avons commencé à les retirer le lendemain de l’incendie et avons décidé qu’ils seraient tous restaurés. L’exposition est l’occasion de les voir tous au même endroit, dans l’ordre dans lequel ils ont été peints, tel qu’ils auraient été exposés à l’origine. Ce que vous voyez maintenant, c’est à quoi ils auraient ressemblé le jour où ils ont été terminés.
Les May doivent leur nom à la décision de la Confrérie des Orfèvres de Paris d’organiser un concours annuel pour les peintures à terminer avant mai, date à laquelle elles seraient offertes à la vierge dont la statue se dressait à l’entrée de la cathédrale. .
Il était destiné à symboliser la suprématie de la foi catholique après les guerres de religion françaises, la série de huit conflits civils entre catholiques et huguenots protestants de 1562 à 1598, qui coûtèrent la vie à quatre millions de personnes.
Le thème serait tiré des actes des apôtres, et les peintures étaient censées avoir une hauteur uniforme de 10 pieds 6 pouces et 8 pieds 6 pouces de largeur, bien que certaines les aient rendues plus grandes. Les artistes, dont Charles Le Brun et Jacques Blanchard, se sont inspirés de l’Antiquité et des thèmes grecs et romains. Chaque année, après la présentation du Mai, il était exposé et accroché à l’un des piliers de pierre flanquant la nef de Notre-Dame.
Durant la Révolution française les tableaux, comme de nombreuses œuvres religieuses, furent dispersés. Plusieurs furent restitués à la cathédrale en 1802 et y restèrent jusqu’en 1862, date à laquelle l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, qui ajouta la flèche à Notre-Dame, les jugea incompatibles avec ses nouveaux plans architecturaux et ils furent placés au Louvre.
« Les tableaux ont subi deux catastrophes majeures, la Révolution et l’arrivée de Viollet-le-Duc, qui a fait disparaître une grande partie des décorations médiévales de Notre-Dame », précise Pénicaut. « En 1905, ils furent replacés mais non plus le long des piliers de la nef comme auparavant mais dans les chapelles latérales, ce qui fit perdre l’unité de l’ensemble. »
Pénicaut a déclaré que la nouvelle exposition était la première fois qu’ils étaient présentés au même endroit depuis plus de 160 ans. « Ce sont de véritables grandes peintures classiques et ont été peintes par les meilleurs artistes de l’époque. Ils ont non seulement une grande signification religieuse mais aussi une valeur artistique. Sur les 76 tableaux peints, nous savons où se trouvent 52 d’entre eux, dont sept se trouvent dans des collections privées au Royaume-Uni, d’autres dans des églises en France.
L’exposition présente neuf autres tableaux religieux sauvés de l’incendie, ainsi qu’une partie du tapis du chœur de Notre-Dame, rarement vu, de 27 mètres de long, commandé par le roi Charles X de France, qui était stocké dans une boîte au moment de l’incendie et n’a subi que peu d’eau. dommage. Le tapis n’a été utilisé que quelques fois pour des événements majeurs, notamment le mariage de Napoléon III, premier président de la France et son dernier empereur, décédé en exil en Angleterre en 1873.
Les visiteurs pourront également admirer 14 grandes tapisseries tissées au XVIIe siècle pour le chœur Notre-Dame, aujourd’hui propriété de la cathédrale de Strasbourg, représentant des scènes de la vie de la Vierge Marie, ainsi que des œuvres et du mobilier contemporains, dont 1 500 chènevottes en chêne. chaises – qui seront installées dans la cathédrale.
Quelques heures après l’incendie de 2019, le président français Emmanuel Macron s’est engagé à reconstruire la cathédrale dans un délai de cinq ans. Un Te Deum, un service d’action de grâce, doit avoir lieu lundi, jour du cinquième anniversaire de l’incendie, avec la réouverture de Notre-Dame le 8 décembre. Les trésors de Notre-Dame seront exposés au Mobilier National du 24 avril au 21 juillet.