Customize this title in french Mon père m’a dit de toujours donner 50 pages à un livre avant de décider de le laisser. C’est aussi une bonne règle de base pour la vie | La vie et le style

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsMe père m’a raconté un jour quelques conseils que lui avaient donnés ses professeurs dans un internat dans la France rurale du milieu du siècle. L’école possédait une énorme bibliothèque de livres anciens et les garçons étaient encouragés à lire au moins deux heures par jour. « Le conseil, dit-il, c’est que si après les 50 premières pages d’un livre vous ne devenez pas accro, vous avez le droit d’arrêter de lire et de réessayer plus tard lorsque vous vous sentez prêt. »Mon père attribue à ce conseil le mérite d’avoir enflammé son amour de toujours pour la littérature. Parce qu’il a passé toute sa vie professionnelle comme ouvrier manuel, les livres ont toujours appartenu pour lui à un domaine privé, principalement domestique et presque sacré. Je n’ai jamais vu personne lire comme mon père. C’est le lecteur le plus compulsif et le plus prolifique que je connaisse.Je ne pense pas que mon père ait eu l’intention de me transmettre ces lignes directrices de 50 pages. Il n’est pas du genre à donner des conseils et je ne suis pas du genre à les inviter. Mais je trouve que ce sont les conseils donnés de manière oblique qui sont les plus susceptibles d’être écoutés.J’aime cette règle empirique, pour la générosité et le respect qu’elle accorde à l’auteur d’un livre. Il suggère qu’un lecteur a besoin d’un peu de patience pour s’adapter au ton, au rythme et à la voix particuliers d’un livre. Mais en même temps, ce conseil donne à une personne la permission d’arrêter de lire. Cela implique que personne n’a besoin de se forcer à parcourir un livre auquel il n’est pas connecté.J’aime particulièrement la douce suggestion de revenir à un livre « quand on s’en sent prêt ». C’est une reconnaissance du fait que la lecture est intrinsèquement relationnelle et que cette relation n’est pas statique. Il y a quelques Noëls, mon père m’a offert un exemplaire relié et annoté de Mrs Dalloway, mais j’ai beau essayer, je n’arrive pas à le pénétrer. Je ressens un peu de honte, mais j’essaie de suivre ses conseils et je me souviens que je dois juste lui donner du temps.Récemment, les conseils m’ont amené à m’en tenir à et à dévorer la phrase unique de Jon Fosse, The Other Name ; Le Bébé fragmenté de Marie Darrieussecq ; et une série de romans de John Banville, dans sa prose réputée dense et somptueuse.Même lorsque mes instincts initiaux sont corrects et qu’à la page 50, je suis plus que prêt à arrêter de lire, l’exercice en vaut la peine. Un peu comme si j’avais des jambes fortes grâce au vélo, mais la natation sollicite différents muscles et je suis chaque fois surprise de voir à quel point mes jambes vont me faire mal à de nouveaux endroits. Dans les deux cas, c’est une sorte de blessure satisfaisante.ignorer la promotion de la newsletter précédenteInscrivez-vous pour enregistré pour plus tardTenez-vous au courant des choses amusantes avec le récapitulatif de la culture et du style de vie de Guardian Australia, de la culture pop, des tendances et des conseils. », »newsletterId »: »enregistré pour plus tard », »successDescription »: »Rattrapez les choses amusantes avec le récapitulatif de la culture et du style de vie de Guardian Australia, de la culture pop, des tendances et des conseils »} » config= » »renderingTarget »: « Web », »darkModeAvailable »:false »>Avis de confidentialité: Les newsletters peuvent contenir des informations sur des organismes de bienfaisance, des publicités en ligne et du contenu financé par des tiers. Pour plus d’informations, consultez notre Politique de confidentialité. Nous utilisons Google reCaptcha pour protéger notre site Web et la politique de confidentialité et les conditions d’utilisation de Google s’appliquent.après la promotion de la newsletterJ’aime penser que les conseils de lecture de mon père peuvent être appliqués à la vie en général, ainsi qu’à d’autres personnes également. Donnez aux choses une chance équitable ; ne jugez pas trop vite. Cela m’a aidé en voyage, face à des paysages décevants, des retards imprévus et des situations sociales délicates. Résister à l’envie de m’échapper, de me plaindre ou de rejeter, m’a permis d’apprécier le charme particulier d’une grande variété de lieux et de personnalités.Et le revers du conseil de mon père est également utile : lorsque quelque chose ne vous semble pas bien, n’ayez pas peur d’y renoncer, du moins pour le moment. Pour moi, cela signifiait écouter attentivement mon instinct et ne pas ressentir de pression pour profiter de chaque endroit, ni pour forcer une connexion avec quelqu’un que je connais dans mon cœur et en qui je n’ai pas entièrement confiance.

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