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Une récente étude de la biodiversité menée dans une forêt de mangrove a révélé une remarquable diversité d’animaux sauvages habitant ces habitats vitaux mais menacés. L’étude, menée dans le sanctuaire de Peam Krasop et dans la réserve Ramsar adjacente de Koh Kapik au Cambodge, a identifié des centaines d’espèces allant des chauves-souris et oiseaux aux poissons et insectes.
Les résidents enregistrés au cours de l’enquête comprenaient des loutres à nez poilu, des loutres à poil lisse, des civettes à grandes taches, des macaques à longue queue, des chats pêcheurs et diverses espèces de chauves-souris. L’abondance de la faune observée a étonné les biologistes.
Stefanie Rog, chef de l’équipe d’enquête, a déclaré au Guardian : « Nous avons découvert 700 espèces distinctes dans ces forêts de mangroves, mais nous pensons que nous avons à peine commencé à explorer la biodiversité. » Cette déclaration a été faite en conjonction avec le rapport de l’équipe, publié dimanche 14 avril.
Pourquoi les forêts de mangroves sont-elles essentielles ?
Les forêts de mangroves sont d’étroites bandes d’arbres denses que l’on trouve le long des côtes tropicales et subtropicales. Ils sont vitaux car ces arbres peuvent pousser dans l’eau salée, contrairement à la plupart des plantes. Malheureusement, environ 40 pour cent des mangroves ont été perdues à cause de leur coupe pour des centres de villégiature ou des fermes.
Cependant, ils sont essentiels pour protéger les côtes, fournir des abris à de nombreux animaux et soutenir la pêche. L’étude a révélé que les mangroves sont des lieux de reproduction pour des poissons comme les barracudas et les mérous, importants pour la pêche locale et commerciale. Ils protègent également contre les tsunamis et stockent efficacement le carbone, contribuant ainsi à lutter contre le changement climatique.
Dans les mangroves cambodgiennes, une espèce intéressante trouvée est le chat pêcheur, Prionailurus viverrinus. Il est un peu plus gros qu’un chat domestique ordinaire, avec un corps robuste et des pattes courtes.
Contrairement à la plupart des chats, il aime nager. Ses pattes avant sont en partie palmées et il possède des griffes qui lui permettent d’attraper les poissons et les rats, ses principales proies. Il chasse en se cachant parmi les racines des mangroves et en traquant ses cibles.
Dans certaines parties plus anciennes de la forêt de mangrove, des pièges photographiques ont capturé des photos de la loutre au nez poilu, un animal très rare. Le Lutra sumatrana utilise les poils autour de son nez pour trouver ses proies, qui comprennent des crustacés, des mollusques et d’autres petites créatures.
La loutre au nez poilu, la loutre la plus rare d’Asie, est au bord de l’extinction.
L’étude, soutenue par la Fishing Cat Ecological Enterprise, a trouvé 74 espèces de poissons et 150 espèces d’oiseaux dans les eaux de mangrove. Parmi les oiseaux, 15 sont considérés comme quasi menacés ou en voie de disparition selon la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
(Avec la contribution des agences)