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Comme le suggère Howard Catton, directeur général du Conseil international des infirmières, dans votre article, les infirmières sont, tout à fait compréhensibles, en colère dans les pays d’Afrique (le recrutement d’infirmières des pays du Sud qualifié de « nouvelle forme de colonialisme », 27 mars). Cela est dû à la fois à leurs conditions de travail et au fait qu’un certain nombre de leurs collègues sont recrutés dans des pays plus riches, ce qui entraîne des pénuries de main-d’œuvre et met à mal des systèmes de santé déjà fragiles.
En effet, à l’échelle mondiale, la grande majorité des infirmières sont frustrées par leur environnement de travail. En termes simples, de nombreux pays n’ont pas réussi à former suffisamment de personnel ni à le retenir. Pour combler le manque de main-d’œuvre, ils ont recours au recrutement international, ce qui entraîne un cycle de pénurie, de recrutement et de migration. Le code de bonnes pratiques actuel de l’Organisation mondiale de la santé, avec son système de feux tricolores où les pays sont classés dans les catégories « rouge », « orange » et « vert », ne fonctionne pas. Soyez témoin des modèles de recrutement d’infirmières du Nigeria par certains conseils de santé du Royaume-Uni.
Le recrutement international pourrait être considéré comme une « nouvelle forme de colonialisme » ; ou, en termes économiques, interprété comme une intégration du marché du travail mondial ; ou, du point de vue des droits de l’homme, on peut affirmer qu’il s’agit du droit des infirmières à la mobilité. Quelle que soit la manière dont on le voit, il est pour le moins frustrant de constater que les décideurs politiques en matière de soins de santé ne valorisent pas le personnel infirmier. Présenter des arguments éthiques ne suffit pas pour relever les défis liés à la main-d’œuvre.
Tous les gouvernements du monde doivent développer et mettre en œuvre des stratégies solides de rétention des infirmières et autres professionnels de la santé. La seule façon de remédier aux pénuries est de valoriser les soins infirmiers, de retenir cette main-d’œuvre et d’éviter le recrutement international.
Radha Adhikari
Maître de conférences en santé des adultes, University of the West of Scotland