Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words »CLes cyclistes sont une menace et devraient être bannis des routes », peut-on lire dans le titre. C’était en 2015, et l’article le plus controversé que j’avais jamais écrit venait d’être publié sur le site Internet d’un journal national, attaquant les Mamils – des hommes d’âge moyen en Lycra – et toute personne, comme je l’ai alors vu, assez stupide pour faire du vélo.La réaction fut caustique. Des hordes furieuses m’ont accusé d’attiser la haine, d’encourager les automobilistes imprudents et criminels et de mettre indirectement en danger les cyclistes. Des cyclistes renversés de leur vélo et des personnes dont des proches cyclistes avaient été blessés ont pris contact. J’étais horrifié mais également convaincu que la plupart des automobilistes étaient prudents, sensés et bien intentionnés, de sorte que les accidents devaient être des incidents tragiques, rares et isolés.Avec le recul, je comprends mieux leur colère. Je pensais avoir jeté un bâton sur un feu de camp, mais j’avais versé de l’essence sur un enfer. Selon le ministère des Transports, environ 100 cyclistes meurent chaque année sur les routes britanniques. En 2022, 4 056 ont été grièvement blessés et 11 546 légèrement blessés.Lorsque j’ai écrit cet article, aucun endroit où j’avais vécu, y compris des villes à travers le pays, ne semblait adapté au cyclisme et, comme mes amis, je considérais les cyclistes comme des excentriques. J’ai grandi dans un village de campagne isolé avec deux bus par jour : un pour aller en ville, un pour en sortir. Il n’y avait ni trottoirs ni pistes cyclables, ni moyen sûr de parcourir à pied ou à vélo les huit miles qui séparent la ville – et il n’y en a toujours pas. Je ne comprenais pas pourquoi quelqu’un prendrait le risque de rouler sur des routes de campagne venteuses alors que les 4×4 existaient, ou de pédaler dans Londres, un endroit où tout le monde semblait détester les cyclistes.Mais mon attitude a changé pendant le confinement. Il n’y a pas eu d’éclair, mais tout à coup le bruit des routes a disparu. Les voitures n’étaient plus importantes parce que nous n’avions pas le droit de voyager. En leur absence, au lieu de la circulation devant ma fenêtre, j’entendais le chant des oiseaux. Une étrange sorte de paix s’installa. La nature est devenue plus bruyante.Je m’étais déjà préoccupé de la crise climatique, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire pour faire une différence et je ressentais peu de lien avec le monde naturel. Lorsque la nature est devenue plus bruyante, j’ai commencé à m’y sentir plus à l’aise. J’ai commencé à y consacrer plus de temps. J’ai commencé à me demander comment je pourrais modifier mon mode de vie pour l’adapter au monde naturel, et non l’inverse.Le fait que la pandémie m’ait forcé à changer mes routines m’a aidé. J’ai travaillé à domicile. J’ai socialisé par Zoom. Mon monde est devenu plus petit. Et en sortant du confinement, j’ai laissé mes vieilles habitudes derrière moi. Cette route vers les magasins ? J’ai réalisé que je pouvais marcher. Ce trajet chez un ami ? Je pourrais prendre un train ou les appeler. Un jour, quand ma voiture est tombée en panne, au lieu de la faire réparer, je l’ai vendue à la ferraille et je n’ai pas obtenu de pièce de rechange.C’était la dernière impulsion dont j’avais besoin pour m’intégrer pleinement aux transports en commun. J’ai pris les bus locaux, même s’il n’y en a qu’un par heure là où j’habite. J’ai pris des trains vers des régions du pays où je n’avais jamais conduit. J’ai voyagé dans des régions reculées d’Écosse en transports en commun. J’ai appris à apprécier le voyage, pas seulement la destination. Ces petits ajustements m’ont fait comprendre que je n’étais pas trop vieux pour changer et que je pouvais faire davantage pour réduire mon empreinte carbone.Était-ce un problème par rapport à la conduite automobile ? Oui. J’ai abandonné une certaine indépendance et j’ai oublié les rencontres nocturnes. Mais à bien des égards, c’est formidable de se libérer de ma boîte en acier sur roulettes. J’ai développé plus de patience, plus de flexibilité, plus de gratitude envers les personnes qui travaillent dans les transports publics, ainsi qu’avec les amis assez gentils pour me conduire occasionnellement. Et, à 42 ans, j’ai hérité du rôle de ma grand-mère, le vieil oiseau bavard à l’arrière du bus.Mes tentatives pour réduire mon empreinte carbone ont été, au mieux, des échecs. Je suis devenu végétalien, puis je suis revenu. Travaillant comme écrivain de voyage, j’ai réduit mes vols, mais j’ai quand même pris des vols plusieurs fois cette année. Je n’aurai pas d’enfants mais j’ai un chien. Bref, j’essaye encore.Je suis passé de l’aversion pour les cyclistes à celui de souhaiter qu’il y en ait davantage sur les routes. En regardant l’article maintenant, je sais qu’il a été écrit par une version plus jeune et irréfléchie de moi-même, faisant passer les clics avant les gens. J’en suis venu à apprécier ceux qui font des voyages qui nous sauvent de la pollution. J’aimerais que ma ville et la Grande-Bretagne puissent récompenser les efforts des cyclistes et des piétons avec une infrastructure qui les aidera à se déplacer partout en toute sécurité.Certains amis considèrent encore les cyclistes comme une nuisance. D’autres me trouvent étrange de rester sans voiture. Pourtant, j’apprécie mes discussions avec le chef de gare, en regardant Abbott Elementary dans le bus et les sourires lorsque mon poméranien me rejoint lors de mes voyages. J’ai même l’intention d’essayer le vélo. Ne me demande pas de porter du Lycra. Yvette Caster est journaliste indépendante, podcasteuse et conférencière Avez-vous une opinion sur les questions soulevées dans cet article ? Si vous souhaitez soumettre une réponse de 300 mots maximum par courrier électronique afin qu’elle soit prise en compte pour publication dans notre section de lettres, veuillez cliquer ici.
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