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Maria Dueñas a créé tout un buzz. A tout juste 20 ans, la violoniste espagnole et artiste BBC Radio 3 New Generation a signé l’an dernier chez Deutsche Grammophon et, qui plus est, elle compose. Ce concert à thème espagnol avec le BBC Symphony Orchestra a marqué ses débuts aux Proms et elle n’a pas déçu.
Malgré un seul compositeur espagnol au programme – deux si l’on compte Ravel, basque honoraire – la baguette idiomatique du maestro espagnol Josep Pons évoquait un air d’authenticité. Son gambit d’ouverture, l’intermède maussade et la danse grésillante de l’opéra injustement négligé de Manuel de Falla, La vida breve, a fait preuve d’un instinct de grâce subtile et de construction de tension dramatique.
Lorsque Dueñas a remporté le premier prix du Concours Menuhin 2021, l’une de ses pièces maîtresses était la Symphonie espagnole d’Édouard Lalo. La musique est peut-être française, mais son esprit est clairement dans son ADN. Imperturbable devant le potentiel de la pseudo-symphonie en cinq mouvements pour le coup de poing orchestral, elle a donné une performance assurée, profondément ressentie, pleine de caractère et forte en narration musicale.
Une attaque intrépide et une technique aux doigts agiles dominaient alors qu’elle parcourait les mouvements d’ouverture, tandis que son ton chaud de contralto dans le troisième complétait les rythmes sensuels de la habañera de la musique. La finale était une balade ensoleillée, Pons embrassant le fanfaron latin de la musique et Dueñas éblouissante avec ses décorations agiles. Son rappel, un arrangement serein d’Après un rêve de Fauré, la trouva en train de sortir un écheveau de soie aux tons argentés qui tenait le public dans la paume de sa main.
L’orchestre a pris tout son sens dans un récit entêtant d’Ibéria de Debussy. Les bois étaient exceptionnels tout au long, bien que certains des effets de cordes les plus astucieux du mouvement d’ouverture aient été un peu enterrés. Le nocturne central sensuel laissait entrevoir des rencontres à demi entrevus, et Pons a géré la fiesta finale avec une grande délicatesse, taquinant ses rythmes croisés espagnols et choisissant ses couleurs comme un peintre impressionniste.
Certains chefs d’orchestre préfèrent une approche non interventionniste au Boléro induisant RSI de Ravel, se contentant de laisser la musique se dérouler joyeusement. Pas Pons. En mettant beaucoup dedans, il a par conséquent obtenu beaucoup – y compris des discordes particulièrement juteuses – gagnant une ovation bien méritée.