Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsEm ê me appel téléphonique que je passe chez moi au Soudan est interrompu par le crépitement de coups de feu ou une explosion en arrière-plan. Ceci est suivi d’une étrange pause de la part de la personne à l’autre bout du fil, avant que l’un de nous ne poursuive la conversation. Plusieurs jours après le déclenchement des combats au Soudan, certaines personnes considèrent peut-être déjà la situation comme normale. Mais ce n’est pas le cas.Les combats entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) – les deux principales organisations militaires du Soudan – qui ont éclaté dans la capitale, Khartoum, le 15 avril sont sans précédent, même compte tenu de l’histoire mouvementée et violente du Soudan. Alors que Khartoum n’a pas échappé à la violence dans son histoire moderne, y compris une attaque par un groupe rebelle en 2008 et des décennies de dispersions brutales de manifestants, l’ampleur et l’intensité des combats actuels sont jusqu’alors inconnues pour la capitale. La violence s’est rapidement propagée à Khartoum et à d’autres villes et régions plus familières avec les horreurs de la guerre, y compris la région agitée du Darfour.Les médecins ont publié mercredi des chiffres montrant le nombre de morts civils à environ 180, avec 1 000 blessés. Le nombre de victimes pourrait être beaucoup plus élevé étant donné que de nombreuses personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Les professionnels de la santé décrivent une situation tragique, où ils manquent de fournitures médicales, de matériel de transfusion sanguine et d’autres ressources vitales. Ils courent eux-mêmes des risques importants, car plusieurs hôpitaux ont été pris entre deux feux.Des témoins dans divers quartiers de la capitale ont déclaré avoir vu des bâtiments touchés par des obus d’artillerie, des frappes aériennes et des balles perçant les murs et les fenêtres. Les militants sur les réseaux sociaux ont diffusé des messages de sensibilisation sur la façon de rester en sécurité à l’intérieur. Des quartiers entiers de Khartoum ont été coupés de l’eau et de l’électricité en raison des dommages causés aux infrastructures essentielles. Depuis mardi, de nombreuses informations font état de pillages de maisons par des soldats des RSF dans la capitale.Les parties belligérantes ont toutes deux de longs et notoires antécédents d’implication dans des atrocités – du conflit au Darfour qui a éclaté il y a deux décennies à la répression contre les manifestants pacifiques après leur coup d’État conjoint en 2021. Aucune des deux forces n’a montré de préoccupation pour la vie des civils.Les chefs de ces forces, le général Abdel Fattah al-Burhan et le général Mohamed Hamdan Dagalo (« Hemedti ») n’ont jamais fait l’objet d’enquêtes pour les crimes dans lesquels ils sont impliqués. Au lieu de cela, les deux ont vu leurs pouvoirs augmenter ces dernières années.Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan (à gauche) et Mohamed Hamdan Dagalo, qui commande les Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF). Photographie : Akuot Chol/AFP/Getty ImagesBurhan et Hemedti ont mené conjointement le coup d’État du 25 octobre 2021, qui a mis fin à la transition de courte durée du pays vers un régime civil. Mais dès le départ, il s’agissait toujours d’un mariage de convenance, les deux dirigeants souhaitant resserrer leur emprise sur le pouvoir et les ressources financières. Pendant des mois, ils ont maintenu une image publique d’unité, mais des fissures ont commencé à apparaître et ces tensions sont devenues évidentes dans les semaines précédant les combats après que Burhan ait exigé l’intégration rapide des RSF dans l’armée.Que doit-il se passer maintenant ? Parce que les généraux ont montré peu de respect pour les lois de la guerre, une pression internationale concertée des gouvernements concernés doit être rapidement appliquée pour minimiser les dommages causés aux civils.Il est extrêmement important que les deux forces armées ne ciblent pas ou n’attaquent pas aveuglément des civils ou des infrastructures civiles, et qu’elles fassent plutôt tout ce qu’elles peuvent pour les protéger. Aucune des deux parties ne doit utiliser d’armes explosives à effet étendu, telles que l’artillerie ou les frappes aériennes, dans les zones peuplées. Toute personne arrêtée, qu’il s’agisse de civils ou de combattants capturés, doit être traitée avec humanité. Les parties belligérantes doivent également faciliter, et non entraver, l’acheminement de l’aide humanitaire et permettre aux civils de fuir les combats et d’accéder aux installations médicales.Les Nations unies, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne doivent revoir leur approche : la situation est au point de rupture et il ne faut pas revenir au statu quo. Le Royaume-Uni, en particulier, qui dirige généralement le Soudan au Conseil de sécurité de l’ONU, a la responsabilité particulière de faire preuve d’un leadership fort, notamment en imposant des sanctions ciblées contre tous les dirigeants abusifs et en élargissant l’embargo sur les armes existant pour couvrir l’ensemble du Soudan. La Russie, la Chine et les Émirats arabes unis devraient soutenir l’action du Conseil de sécurité. Le Royaume-Uni et d’autres pays devraient adopter un moratoire immédiat sur l’expulsion des personnes vers le Soudan.Le Conseil de sécurité a longtemps été passif face à l’obstruction à la justice de l’ancien président Omar el-Béchir et au récent manque de coopération des autorités soudanaises avec l’enquête de la Cour pénale internationale sur les crimes au Darfour. La communauté internationale doit exercer une pression maximale pour une responsabilisation significative. L’impunité persistante pour les atrocités au Soudan a sans aucun doute alimenté ce que nous voyons aujourd’hui.Quant à moi, je ne veux plus jamais avoir à raccrocher le téléphone après avoir parlé avec un parent, un ami ou un contact qui ne sait pas s’il survivra à la journée. Cela ne devrait pas être trop demander.
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