Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsÔEt là, au moins, tout le monde peut s’identifier au roi Charles. Son diagnostic de cancer cette semaine est un moment traumatisant, pas seulement pour lui mais pour sa famille. Cela a également déclenché une sympathie instinctive du public, notamment en raison de la relative ouverture d’esprit rafraîchissante du monarque sur son état. Tout cela a déclenché une puissante histoire médiatique, rendue encore plus irrésistible par l’intrigue secondaire du prince Harry, qui fera partie de notre vie nationale pendant des mois.Mais les événements de cette semaine ont-ils réellement des implications institutionnelles pour la monarchie ? Le réflexe immédiat de beaucoup sera de dire non. L’histoire récente de la monarchie britannique en matière d’adaptation, sous la reine Elizabeth II et maintenant sous Charles, le montre également. Après tout, « l’entreprise » est programmée pour assurer la continuité. Une adaptation transparente est ce que fait la monarchie. Il recommence cette semaine, mais dans le langage privilégié où le retour au travail devient la « reprise des fonctions ». Peu de politiciens ont intérêt à remettre en question un quelconque aspect de cette question.Pourtant, le diagnostic du roi reste un choc national partagé. Cela se répercute plus largement que si la victime était vous ou moi. C’était aussi très inattendu. Survenant si peu de temps après la fin du règne d’une durée sans précédent d’Elizabeth II, cela pose des questions de gouvernance qui ne sont pas familières aux dirigeants comme aux gouvernés. Le pays n’a pas l’habitude d’être présidé par un souverain renfermé ou malade. Cela a incité les gens à réfléchir et à parler. Il est idiot de prétendre le contraire, et encore plus idiot de désapprouver qu’on en discute.Avec le recul, ces réflexions et ces discussions n’ont pas eu lieu suffisamment à la mort d’Elizabeth II. Elle était là depuis si longtemps que la transition vers Charles s’est produite dans une sorte d’hébétude collective, incrédule que le moment fatidique était enfin arrivé. En conséquence, le débat national de septembre 2022 a eu tendance à se tourner principalement vers le passé et non vers l’avenir. Le nouveau roi était déjà une figure profondément familière. Cela a assuré une transition aussi stable et incontestable qu’il est possible de l’imaginer.L’annonce de la mortalité royale de cette semaine semble soudainement différente. Il nous demande de bien prendre en compte, de manière restée secondaire en 2022, que ce règne royal sera nettement plus court que le précédent. Il nous murmure avec insistance qu’un jour – peut-être encore dans des années, mais peut-être dans un avenir plutôt déconcertant – la monarchie et ses relations avec la nation devront à nouveau évoluer.C’est une question plus vaste que certains voudraient le croire. Il ne faut pas non plus l’esquiver. Les sceptiques devraient plutôt se pencher sur deux sondages d’opinion réalisés en janvier. Chacune révèle un public britannique dont la croyance dans la monarchie est bien plus tiède et nuancée que ce que l’on pourrait imaginer en regardant les bulletins d’information de cette semaine ou en lisant les journaux. Ils nous rappellent en particulier que la Grande-Bretagne doit tenir compte des changements générationnels, tant dans l’attitude du public à l’égard de la couronne que parmi ceux qui la portent.Les sondages, menés par Savanta et YouGov, ont produit des résultats étonnamment similaires. Dans le sondage Savanta, 48 % des adultes déclarent qu’ils préféreraient que la Grande-Bretagne ait une monarchie, contre 32 % qui préfèrent un chef d’État élu, et 20 % répondent ne pas savoir. Les chiffres de YouGov, en réponse à une question formulée de la même manière, sont de 45 % pour la monarchie, 31 % pour un chef d’État élu et 24 % qui ne savent pas. Les électeurs plus âgés sont plus catégoriquement monarchistes dans les deux sondages. Toutefois, parmi les électeurs plus jeunes, il y avait une nette préférence pour le remplacement de la monarchie par un chef d’État élu.Rien de tout cela ne doit être interprété comme signifiant que les Britanniques, même les plus jeunes, débordent d’enthousiasme républicain. Ils ne sont pas. D’autres questions de sondage sur la monarchie montrent également des divisions moins marquées. Mais deux sondages réalisés ces dernières semaines, montrant que, pour la première fois selon le groupe de campagne de la République, la monarchie ne bénéficie pas du soutien de la majorité globale de la population devraient faire réfléchir les hommes politiques ainsi que les courtisans. Il en va de même pour la confirmation dans les deux sondages que les jeunes adultes britanniques sont beaucoup moins engagés envers la monarchie que ne l’étaient leurs parents ou grands-parents. Et ce fossé des générations semble se creuser.Il existe également des différences frappantes entre certaines régions de Grande-Bretagne. Dans le sondage YouGov, il y a plus de personnes en faveur d’un chef d’État élu, par opposition à une monarchie, en Irlande du Nord, en Écosse et à Londres. Cela rappelle néanmoins que la monarchie est l’une des rares institutions britanniques à promouvoir activement un sentiment d’identité à l’échelle du Royaume-Uni. Le roi Charles semble en être particulièrement conscient. Le syndicalisme lui vient tout naturellement. Mais dans quelle mesure cela est-il vrai pour son fils le prince William, qui a grandi pendant les années où les liens du Royaume-Uni s’affaiblissaient ?Dans son nouveau livre Fractured Union, le professeur Michael Kenny de l’Université de Cambridge analyse trois voies constitutionnelles contrastées auxquelles le Royaume-Uni est confronté : l’éclatement, la réforme globale et l’évolution progressive. Parmi ces hypothèses, affirme-t-il, la troisième est la plus probable. Mais ce n’est pas une option facile. Comme le souligne Kenny, la voie évolutive pragmatique nécessite également la gestion constante d’un dissensus national, et non d’un consensus national. Cela demande énormément de soin et de sensibilité. La politique britannique moderne n’a pas été très douée dans ce domaine, c’est le moins qu’on puisse dire.Le cancer du roi rappelle qu’un choix similaire entre l’abolition, la réforme et l’évolution est inévitablement confronté à la monarchie. Les Britanniques sont divisés, pas unis. L’appétit du public pour ouvrir ces questions et les examiner est peut-être faible, surtout si on le compare à d’autres problèmes plus urgents. Mais même si le roi retrouve une santé relative, les problèmes ne disparaîtront pas. Martin Kettle est chroniqueur au Guardian Avez-vous une opinion sur les questions soulevées dans cet article ? Si vous souhaitez soumettre une réponse de 300 mots maximum par courrier électronique afin qu’elle soit prise en compte pour publication dans notre section de lettres, veuillez cliquer ici.
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