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Dans l’élaboration des politiques, comme dans la vie, l’objectif est de reconnaître quand on a un problème, sans le perdre de vue. Sinon, rien n’est fait.
Lorsqu’il s’agit de personnes trop malades pour travailler, nous avons certainement un problème. Seul le Royaume-Uni du G7 n’a pas vu son taux d’emploi retrouver son niveau d’avant la pandémie, grâce à l’augmentation à 2,7 millions de personnes sans travail pour cause de mauvaise santé, la plus longue augmentation soutenue depuis les années 1990.
La montée concerne les jeunes et les moins jeunes. Les personnes à la fin de la vingtaine ou au début de la trentaine sont les plus susceptibles d’avoir un problème de santé mentale, et il existe une forme en U notable pour ceux qui sont trop malades pour travailler (les personnes âgées et les jeunes étant les plus susceptibles d’être touchés). La même chose se manifeste dans le système de prestations : les nouvelles demandes d’allocations d’autonomie personnelle ont augmenté des deux tiers depuis 2020.
Nous devrions nous attaquer à la mauvaise santé à sa cause profonde (un service de santé fonctionnel serait utile) et réformer un système de prestations sociales afin qu’il oblige de nombreuses personnes à prouver qu’elles sont trop malades pour travailler s’ils veulent éviter la misère. Ce que nous ne devrions pas faire, c’est attiser une panique morale. Trop de chroniqueurs de droite tentent de faire exactement cela, en proclamant que les Britanniques d’aujourd’hui sont particulièrement timides, « une nation de lâcheurs ». Les réductions de prestations sont ce qui suit.
Quelques cours d’histoire s’imposent. En 1996, 21 % des ménages en âge de travailler étaient « sans travail ». Aujourd’hui? Moins de 14 % le sont. Alors que nous déplorons la paresse du Royaume-Uni, les économistes américains célèbrent un boom de l’emploi. Ce que les deux oublient, en se concentrant uniquement sur les dernières années et en ignorant les changements plus importants survenus au fil des décennies, c’est que les États-Unis ont toujours un taux d’emploi inférieur de 3 % à celui du Royaume-Uni. Et si nous résolvions notre problème d’emploi plutôt que de l’exploiter ?