Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
M. Per Hedvall, président de la 60e réunion plénière du RJE sous la présidence suédoise, a déclaré : J’ai l’honneur de présider la 60e réunion plénière du RJE, un événement qui marque qu’en 25 ans, il est devenu un acteur incontournable dans le domaine de la coopération judiciaire internationale. Son approche opérationnelle s’est révélée être un succès. Les réunions plénières sont essentielles pour créer un forum permettant aux points de contact du RJE de se rencontrer et de discuter des questions relatives à la coopération judiciaire internationale. La mise en réseau lors de ces réunions jette les bases de la confiance et de la compréhension, ce qui est crucial pour une coopération efficace.
M. Hugh Dockry, récemment nommé secrétaire du RJE, a déclaré : Depuis sa création, le Réseau judiciaire européen s’est avéré être un instrument très important pour permettre une coopération concrète entre les juges et les procureurs, afin de lutter contre la criminalité, combattre l’impunité et renforcer l’espace de liberté, de sécurité et de justice. D’après mon expérience en tant qu’expert de la coopération judiciaire en matière pénale et praticien en Irlande, je peux dire à quel point il est précieux d’établir des liens avec des collègues procureurs et d’échanger des informations via le RJE. Depuis que j’ai pris mes nouvelles fonctions de secrétaire, je me réjouis de développer cette coopération et de la renforcer à l’avenir, en étroite collaboration avec mes collègues d’Eurojust.
Le RJE a été créé en juin 1998 par le Conseil de l’Union européenne pour assister les praticiens de la justice dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Son objectif principal est de faciliter les demandes de coopération directe pratique et bilatérale entre les autorités judiciaires, les procureurs et les ministères de la justice.
Le RJE est spécialisé dans les contacts directs en tête-à-tête pour résoudre les problèmes juridiques ainsi que pour entreprendre des travaux préparatoires à la coopération judiciaire. Le rôle du RJE peut être considéré comme complémentaire à celui d’Eurojust et permet aux autorités nationales de recevoir un soutien adéquat de l’un ou l’autre organe en fonction des spécificités de leur cas. Pour cette raison, le secrétariat du RJE est hébergé à Eurojust à La Haye.
L’assistance du RJE peut, par exemple, concerner des demandes sur l’état d’avancement des enquêtes et sur les autorités impliquées ou sur la manière d’établir des contacts dans d’autres pays. En outre, le RJE peut aider les juges et les procureurs à déterminer qui est compétent pour exécuter les demandes de décisions d’enquête européennes (DEE), de mandats d’arrêt européens (MAE), de certificats de gel (CF) ou d’entraide judiciaire (MLA).
Ce soutien important permet une communication directe entre les juges et les parquets, sans avoir à ouvrir un dossier via les bureaux nationaux ou les procureurs de liaison à Eurojust. Cela leur permet de se concentrer sur la justice pénale à plus long terme et à grande échelle et sur la coopération multilatérale. Le RJE fonctionne via un réseau d’environ 450 points de contact dans les États membres de l’UE et au-delà.
Les points de contact du RJE sont coordonnés par l’intermédiaire de correspondants nationaux, et son travail est soutenu par un secrétariat et un conseil de présidence tournant, qui suit le schéma de rotation du Conseil de l’Union européenne. Au cours des 10 dernières années, les points de contact ont signalé plus de 90 000 cas.
Le RJE apporte également d’importantes contributions à la rédaction et à la mise en œuvre d’instruments juridiques de l’UE tels que le paquet e-Evidene. Son site Web, géré par le Secrétariat du RJE, offre des conseils pratiques via son Atlas judiciaire des points de contact et des autorités compétentes. Le Compendium offre un accès aux formulaires de MAE et de MLA dans les 24 langues officielles de l’UE, via des outils électroniques conçus par des praticiens pour aider les autorités à remplir, rédiger et envoyer les demandes.
L’Atlas judiciaire permet aux autorités d’identifier l’autorité compétente pour recevoir la demande en fonction du type d’assistance, de la nature de l’infraction et d’autres critères, déterminés par la législation nationale des États membres. La majorité des outils et des informations sur le site Web du RJE sont accessibles au public et sont largement utilisés dans toute l’UE et au-delà avec des visites de plus de 100 pays.
M. Hugh Dockry est devenu secrétaire du RJE en janvier de cette année, succédant à M. Ola Löfgren. Il possède une vaste expérience acquise au cours de 14 années passées au Bureau du Chief State Solicitor’s Office d’Irlande, dont dix années à travailler sur la coopération en matière judiciaire. Il était notamment responsable de l’exécution des MAE entrants et des demandes d’extradition. Il a ensuite travaillé à la Division de la législation pénale du ministère de la Justice, élaborant et mettant en œuvre des instruments de coopération judiciaire.
En 2020, il a été détaché en tant qu’expert national à la direction générale de la justice de la Commission européenne, en charge des instruments de coopération judiciaire, avec notamment la responsabilité des MAE, et des conditions de détention. Avant d’occuper son poste au RJE, M. Dockry était expert national détaché pour l’Irlande à la direction Justice et affaires intérieures du service juridique de la Commission européenne.