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EChaque soir, Julie (Appelle mon agent!(Laure Calamy) rêve qu’elle se noie. L’eau remplit ses oreilles et appuie sur sa poitrine. Mais quand elle se réveille – secouée d’un sommeil fatigué par son alarme – la réalité n’est pas si différente. Mère célibataire de deux enfants, avec des dettes qui s’accumulent et son ex-mari disparu avec sa pension alimentaire, elle se maintient à peine à flot. Ses options de garde d’enfants s’épuisent; son travail de femme de chambre en chef dans un hôtel cinq étoiles est stressant ; son trajet, d’une banlieue parisienne au centre-ville, est chronométré avec précision. Et juste au moment où elle pense qu’il y a une chance d’avoir une nouvelle opportunité – un entretien pour un bien meilleur travail – une grève paralyse tout le réseau de transport.
Il est impossible d’exagérer à quel point ce drame propulsif sur les déplacements suburbains parvient à être stressant et écœurant. Le réalisateur Eric Gravel utilise tous les outils à sa disposition, associant la caméra nerveuse et chancelante à une partition électronique galopante et tumultueuse. Et puis il y a l’utilisation du son – des facteurs de stress subliminaux tels que le bruit du pompage du sang et des hélicoptères qui tournent en rond sont mélangés au bruit ambiant.
Garder le tout ensemble (à peu près) est le toujours formidable Calamy, avec une performance de barnstorming. Extérieurement capable et posée, elle nous laisse entrevoir le scintillement de soulagement lorsque sa carte de crédit au maximum est miraculeusement acceptée une dernière fois; le tremblement presque imperceptible dans sa voix alors qu’elle se dispute avec le superviseur qui essaie de la laisser partir. Regarder la photo, c’est un peu comme se prendre la tête dans un étau. Prévoyez du temps pour décompresser par la suite.