Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
UNComme les fans de séries cultes et intellectuelles (Deadwood), de séries schlockeuses mais addictives (Lovejoy) et les connaisseurs de grands personnages en témoigneront, Ian McShane est un superbe acteur, l’un des meilleurs de sa génération. Aujourd’hui âgé de 81 ans, mais renard argenté qui se déplace avec une fluidité féline et possédant un grondement de voix générateur de fortune, il est rarement sans travail longtemps. Mais il est rare de le voir jouer un rôle principal ; il est généralement le marionnettiste lourd, antagoniste, rusé qui tire les ficelles depuis le début.
American Star est donc un peu un régal car il donne aux fans de McShane le maximum de temps pour McShane, le présentant comme un autre heavy mais avec une âme. (Il prend ici un crédit de producteur, alors c’est peut-être ce qu’il a fallu pour le mettre au centre de l’histoire pour changer.)
McShane incarne Wilson, un tueur à gages professionnel et vétéran de la guerre des Malouines, qui arrive sur l’île de Fuerteventura aux Canaries pour tuer quelqu’un. Mais dans l’élégante maison moderne du milieu du siècle de la cible, au milieu de l’une des nombreuses étendues lunaires de nulle part de l’île, la cible n’est pas chez elle. Au lieu de cela, une jolie jeune Française (Nora Arnezeder) s’arrête pour aller à la piscine, et plus tard Wilson la croise là où elle travaille – dans un bar où il apprend qu’elle s’appelle Gloria.
Pensant qu’il envisage d’acheter une maison sur l’île, Gloria emmène Wilson voir quelques sites touristiques, comme un célèbre navire naufragé nommé American Star qui est une métaphore évidente de la gloire fanée, et le présente à sa mère (Fanny Ardant, rien de moins) qui voit immédiatement un danger en lui.
Bien que le scénario soit un peu formel et assez prévisible, le plaisir ici est de voir McShane faire ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire projeter un esprit vif sous la surface placide d’un visage semblable à celui d’un serpent. Nous l’avons vu jouer des tueurs, mais il a une alchimie fantastique avec ses co-stars : outre Arnezeder, il s’agit notamment d’Adam Nagaitis, qui est formidable dans le rôle de son jovial maître britannique qui apparaît de manière menaçante au milieu de l’histoire, et d’Oscar Coleman. (Bridgerton), une jeune fille avisée de 10 ans avec qui Wilson noue une amitié improbable. Pendant ce temps, le réalisateur Gonzalo López-Gallego crée un cadre fort autour des personnages, tant en termes visuels que narratifs, tandis qu’une belle musique attribuée à Remate, mélangée à des morceaux de bande sonore bien choisis, crée une émotion limpide.