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Jil n’y a pas d’opéra de Haendel négligé de nos jours, mais Arminio s’en rapproche assez. Sur cette preuve, il est difficile de voir pourquoi. Le cadre est dramatique, l’intrigue sombre et convaincante, le héros l’une des grandes icônes de l’histoire allemande et la partition contient occasionnellement Haendel de premier ordre. Cette nouvelle production, dans le plus petit théâtre du rez-de-chaussée du Royal Opera, ramène Arminio à Covent Garden, où elle a été créée en 1737.
La mise en scène et la musique sont principalement entre les mains des membres du programme Jette Parker Artists du Royal Opera. Les projets passés de ce type ont parfois eu du mal à trouver leur rythme, mais cela ne peut pas être dit cette fois. La mise en scène de Mathilda du Tillieul McNicol et les décors et costumes de Noemi Daboczi sont d’emblée d’une habileté artistique d’une assurance impressionnante. Ils donnent aux décors militaires et politiques de l’opéra une touche contemporaine sans ébranler ses racines classiques. Le décor évoque d’abord une salle d’hôpital, et les rideaux vont et viennent pour maintenir le rythme narratif admirablement soutenu, ce qui n’est pas facile chez Haendel.
Les normes vocales vont de bonnes à élevées. Dans le rôle-titre, la mezzo lituanienne Gabrielė Kupšytė livre, dans ses airs Duri lacci et Vado, vado a morir, un récit digne et bien modulé de deux des nombreuses réflexions de l’opéra sur la mort. Kamilla Dunstan dans le rôle de Ramise et, en particulier, Isabelle Peters dans le rôle de Sigismondo apportent des promesses évidentes et des techniques sûres à l’écriture exigeante de Haendel, avec Peters particulièrement impressionnant dans l’acte deux aria Quella fiamma, où le solo de hautbois de Katharina Spreckelsen s’est également démarqué. La soprano canadienne Sarah Dufresne, en tant que mari d’Arminio, Tusnelda, avait un ton fin, un haut de voix brillant et un vrai sens du texte.
Bien qu’Arminio soit un opéra dans lequel les voix féminines occupent une grande place, la caractérisation la plus forte de toutes vient du baryton coréen Josef Jeognmeen Ahn en tant que collaborateur Segeste. Il commande la scène mieux que quiconque, avec une diction incisive, un ton sûr et une présence réelle. Kamohelo Tsotetsi fait une impression forte et pleine de caractère en tant que Tullio, tandis que le ténor Michael Gibson est le général romain digne mais condamné Varo.
Arminio n’est pas la partition la plus originale de Haendel – il l’a écrite en un mois, tout en travaillant simultanément sur deux autres, Bérénice et Giustino. Mais il contient de nombreuses récompenses, principalement dans les deuxième et troisième actes. Dans la fosse, à la tête de l’orchestre de la Early Opera Company, le débutant londonien André Callegaro fait bien bouger les choses dans cette rareté tout à fait recommandable.