Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
TQuelle intimité émotionnelle brute dans cet éblouissant documentaire estonien, filmé dans une cabane dans les bois où un groupe de femmes se réunit régulièrement pour prendre un sauna. La tradition séculaire des saunas à fumée en Estonie est inscrite à l’UNESCO, apprend-on dans le générique final (avec la fabrication de la baguette française et l’apiculture en Slovénie, selon le site de l’agence). Autrefois, les bébés naissaient dans des saunas à fumée, les malades y étaient amenés ; ils étaient même utilisés pour saler le jambon. Pour les femmes du film, pendant les heures où elles transpirent nues dans la cabane – loin de leur famille, de leur téléphone, de la liste incessante et épuisante de choses à faire en tant que femme – quelque chose se passe. Ils parlent : partager des histoires, dire l’indicible, rien d’interdit. Cela semble ringard, mais d’une manière profonde, l’expérience nettoie, évacuant la douleur.
Il y a une intensité surnaturelle dans la photographie de la réalisatrice Anna Hints, illuminant les visages et la chair comme la lueur d’une bougie, toute en chaleur et en chaleur. Les conversations des femmes couvrent tout, depuis les problèmes d’image corporelle jusqu’aux relations compliquées avec leur mère. Il y a un côté drôle dans les photos de bites ; une femme se demande ce qui se passerait si elle commençait à envoyer des « photos de chatte » aux hommes. De temps en temps, ils se précipitent dehors pour se baigner dans le lac glacial (en hiver, ils attaquent l’eau gelée avec une hache pour creuser un trou pour se baigner). Le chant et le nettoyage des branches de bouleau – vraisemblablement d’anciens rituels de sauna à fumée – ajoutent à la sensation mystique de l’espace sacré. (Cela m’a aussi fait penser à Kate Bush – elle adorerait cette ambiance, j’en suis sûr.)
C’est un film qui envoûte, la caméra étant souvent posée non pas sur la femme qui parle mais sur celui qui l’écoute, créant ainsi l’impression d’une expérience universelle de la femme. Un auditeur en particulier est fasciné ; les yeux fermés, elle semble absorber les expériences des autres dans son corps. Nous observons son visage alors qu’une femme raconte comment elle a été brutalement violée alors qu’elle était adolescente alors qu’elle faisait de l’auto-stop ; c’est un moment d’une puissance choquante que tout écrivain envisageant d’ajouter une scène de viol à un film de fiction devrait être obligé de regarder en premier.