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Bfr Mullinkosson est un cinéaste et skateur de Chicago qui apporte une intimité sans effort et libre à cette étude immersive et sensuelle de la scène des clubs underground de Chengdu, dans le centre de la Chine. Le titre est énigmatique, mais il semble faire référence à la fermeture imminente d’un club appelé Funky Town où traînaient ses sujets ; l’obscurité est l’obscurité du club, enveloppante, accueillante et rassurante, une nuit aux détails néon où rien ne compte que la jeunesse, la beauté et le plaisir du moment.
Mullinkosson est tout à fait à l’aise et intégré à son groupe d’amis – clubbers, artistes, musiciens – avec qui il passe du temps pendant qu’ils (tout à fait inconsciemment) se saoulent beaucoup ; et en fait le spectacle des gens qui vomissent dans la rue devient un peu un motif. Il isole un décor très étrange dans lequel une jeune femme se balance au premier plan en prélude à un horrible épisode de vomissements tandis que deux personnes en arrière-plan bavardent, totalement indifférentes.
Mullinkosson se rapproche également lorsque les gens s’embrassent ou se battent. Il est aux côtés d’un couple qui s’est rendu sur un toit élevé pour voir le lever du soleil sur l’immensité de science-fiction à couper le souffle de la ville, et voit une femme déprimée flirter clairement avec l’idée de se suicider alors qu’elle trébuche morose vers le bord pour mieux voir la vue. Un autre personnage avoue franchement avoir été agressé à un certain endroit alors qu’il avait sept ans. Un artiste drag vit une sorte de crise existentielle (« Je n’aime même pas me voir comme une fille »).
Le réalisateur amène son film à une sorte d’apogée de passage à l’âge adulte à Life on Mars de David Bowie et il y a quelque chose de très triste à voir toutes les personnes impliquées faire une sorte d’adieu compliqué et conditionnel à l’hédonisme.