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Hayant résolu de se dégager des chaînes de la civilisation, Nils Leidal s’est réfugié solitaire dans les montagnes de Norvège. Si son cabanon sommairement meublé et ses rituels quotidiens de récupération et de bains de glace rappellent un mode de vie plus simple, le sexagénaire est lui aussi rivé à son smartphone connecté à internet. Le paradoxe est séduisant : comment maintenir une philosophie d’autosuffisance tout en diffusant simultanément son existence en ligne ?
Déconcentré dans sa structure, le documentaire confus de Joost van der Wiel s’attaque à ces contradictions fascinantes à un niveau superficiel. Hormis la vague méfiance de Nils à l’égard du gouvernement, comme en témoigne une vidéo dans laquelle il brûle son passeport, le film offre peu d’informations sur son parcours ou les raisons de son exil volontaire. Ponctué par des plans de drone indescriptibles du magnifique paysage, Drømmeland est principalement préoccupé par le comportement plus excentrique de Nils, comme ses gémissements tristes à un amant au téléphone, ou son habitude de chasser nu. Montées au hasard sans tenir compte de son état d’esprit, ces séquences se révèlent voyeuristes ou carrément étranges.
En contraste frappant avec L’Ermite de Treig de Lizzie MacKenzie, qui dépeint la vie d’un reclus avec une intimité vive, Drømmeland reste bouche bée devant son sujet au lieu de se connecter de manière significative à sa réalité inhabituelle. La confrontation la plus dynamique se produit lorsque des policiers frappent à la porte de Nils pour s’enquérir de la mort de son cheval bien-aimé, rappel du pouvoir étendu de la surveillance de l’État. Ces moments d’intérêt, cependant, sont rares et espacés; Drømmeland n’est tout simplement pas cohérent avec un regard perspicace sur les dilemmes qui accompagnent le retrait de la société moderne.