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HLes pierres agstone, dit Muireann au milieu du premier roman de Sinéad Gleeson, ne sont pas seulement des « pierres battues avec des trous… elles ont de la chance ». Nell, à qui Muireann a présenté la pierre, les récupère. « Si vous regardez à travers le trou », explique Nell, « vous êtes censé voir une vision différente du monde. »
Comme son homonyme, Hagstone offre également une nouvelle perspective, où le monde naturel est tout puissant et où l’art est de la plus haute importance. Notre protagoniste, Nell, est une artiste dont le travail est souvent en conversation avec des phénomènes naturels – la lumière, les marées ou le mouvement des vagues sur le sable. Elle vit au large de la côte ouest de l’Irlande sur une île isolée dont les habitants côtoient le surnaturel. Sa caractéristique la plus étrange est « le son », les murmures étranges que l’île émet à des moments imprévisibles, ou, comme le voit Nell, « le vrombissement qui a contrecarré le lieu ». Tout le monde n’entend pas « le son » – et personne n’a jamais compris pourquoi.
Au cours du roman, Nell se lie d’amitié avec deux hommes : Cleary, qui part travailler en mer pendant des semaines, et Nick, un célèbre acteur américain qui s’est installé sur l’île avec un projet de film en tête. Mais ce roman s’intéresse surtout à la vie des femmes, et au cœur de son intrigue se trouvent les Iníons (un mot qui vient du vieil irlandais, signifiant les filles), un groupe reclus de femmes qui vivent une vie autonome à Rathglas, un ancien couvent. . Lorsque Nell est invitée à produire une œuvre d’art relatant l’histoire des Iníons, elle apprend à connaître les femmes et pourquoi elles ont fui le monde extérieur. Contrairement à ce que dit la presse grand public, il ne s’agit pas d’une « cabale de haineux pour les hommes » ou d’une « secte folle qui danse nue, enduite de pâte d’algues et de sang menstruel ». Leur vie est beaucoup plus simple : ils ont cherché « l’exil comme une sorte d’auto-préservation ». Mais à mesure que Nell passe plus de temps parmi les Iníons, elle apprend que leur sanctuaire n’est pas tout à fait cela.
Gleeson est également l’auteur d’un recueil d’essais primé, Constellations, et en Hagstone elle distille des idées stimulantes sur l’art, la solitude et le surnaturel dans des phrases courtes et nettes. Cette simplicité rend son utilisation occasionnelle d’une image poétique (« L’eau d’encre bouge en plis », « des idées comme des auto-automobilistes qui s’entrechoquent dans sa tête ») d’autant plus sublime. Dans quelle mesure la solitude est-elle un acte de résistance, se demande Gleeson, et comment pouvons-nous mieux nous adapter à notre environnement naturel ? Pour un roman si plein de mythes, Hagstone est merveilleusement sage.
Ellen Peirson-Hagger est rédactrice adjointe de la culture au New Statesman