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‘Mculte des hommes, domination, même vieux, même vieux. Tischa « La Tigresse » Thomas décrit une récente séance avec une cliente, qui paie pour le privilège de se soumettre à son testament. Le travail principal de Thomas est la musculation, mais comme de nombreux semi-professionnels du monde du divertissement et de la performance sportive, elle s’engage dans diverses activités secondaires pour joindre les deux bouts. L’une des forces du portrait documentaire d’elle réalisé par Philipp Fussenegger est qu’il ne s’agit pas uniquement d’une histoire réconfortante d’autonomisation édifiante, ni d’un regard implacablement sombre sur une vie vécue en marge. Au lieu de cela, il montre comment pour Thomas (comme pour la plupart des gens), les hauts et les bas se mélangent et se chevauchent, et ont tendance à ne pas obéir aux arcs narratifs soignés de la fiction.
Par ailleurs, il s’agit d’un documentaire qui ressemble plutôt à une fiction. Fussenegger n’utilise pas de têtes parlantes ou de narrateur, et n’a pas d’agenda déclaré ; c’est plus une étude de caractère. Heureusement, Thomas est un sujet fascinant, avec de multiples facettes contrastées dans sa personnalité. Lorsque nous la rencontrons, elle danse devant la caméra, livrant avec joie une conversation inspirante autour de l’image corporelle, qu’elle définit simplement et directement comme « comment vous pensez et ressentez votre apparence ». Un peu plus tard, on la voit amèrement bouleversée que son coûteux bronzage en spray ait coulé lors d’un spectacle de musculation.
Plus d’une fois, nous la voyons insultée et insultée dans la rue. Son humeur la première fois qu’on nous montre cela est amusée et conflictuelle ; elle répond en riant : « J’aime baiser avec eux puisqu’ils aiment baiser avec moi. » À un moment plus bas, elle désespère face à la fureur d’un inconnu agressif qui l’interprète comme un homme en robe. Thomas n’est pas transgenre et cet incident nous rappelle douloureusement que les victimes de la transphobie ne sont pas que des personnes trans. Abordant un large éventail de problématiques sans jamais devenir un « documentaire problématique », c’est une fenêtre sur une vie qui peut – ou non – être très différente de la vôtre, et un regard touchant sur les nombreuses manifestations différentes de ce que nous appelons force.