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‘Cdes athédrales sonores » : c’est un cliché, mais c’est quand même la meilleure description des symphonies de Bruckner, œuvres colossales d’un compositeur taillant d’immenses tranches de musique pour glorifier son Dieu. Bruckner n’a jamais terminé la Neuvième, mais sur son lit de mort, il a suggéré que son Te Deum pourrait constituer un final choral approprié, à la manière de Beethoven. C’est ainsi que Nathalie Stutzmann a choisi de présenter l’œuvre, lors du deuxième de ses deux concerts avec le LSO célébrant le bicentenaire de la naissance du compositeur.
Ce fut une visite éclair pour le contralto français devenu chef d’orchestre, et une visite assidue étant donné que leur autre programme, trois jours plus tôt, comprenait la tout aussi massive Symphonie n° 7 de Bruckner. Mais Stutzmann n’est pas un chef d’orchestre qui manque d’endurance, physique ou physique. musical. Elle a été acclamée récemment pour ses Bruckner et Wagner, revendiquant une place pour elle-même dans un répertoire qui avait auparavant eu certains des gardiens masculins les plus rébarbatifs. Une grande partie de son interprétation de la Neuvième était relativement légère, et plus d’une heure des trois mouvements orchestraux de Bruckner s’écoulait rapidement, avec un élan presque chantant traversant les nombreux épisodes successifs du premier mouvement.
Des passages de jeu éloquemment expressifs alternaient avec ceux qui semblaient monumentaux et même monolithiques – s’il s’agissait d’un édifice musical, nous étions invités à admirer non seulement les détails magnifiquement gravés sur la surface, mais également le poids des éléments de construction. Vous pouviez entendre cela dans le deuxième mouvement, où des cordes pincées au son sec au-dessus d’un bourdonnement sans expression mais toujours croissant dans les bois formaient une introduction troublante au thème principal martelant, pour être ensuite remplacées par des violons soyeux et souples – c’était un choc de l’humain et du mécanique.
Stutzmann nous a conduits du brillant troisième mouvement au Te Deum avec à peine une pause. Dans ce contexte, il est difficile de savoir s’il faut considérer la pièce comme une œuvre de dévotion ou comme le point culminant d’une épopée profane, mais Stutzmann l’a fait fonctionner dans les deux cas. Le quatuor de solistes, dirigé par le ténor puissamment projeté de Robin Tritschler et la basse caverneuse d’Alexander Tsymbalyuk, a trouvé un équilibre entre l’église et l’amplitude, et le London Symphony Chorus a chanté avec une fervente conviction.