Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsTIl s’agit de la deuxième adaptation étoilée de la pièce écossaise de Shakespeare au cours du mois, toutes deux dotées de concepts élevés. Le spectacle de Simon Godwin a été créé dans un entrepôt avec Ralph Fiennes et Indira Varma dans le rôle du couple usurpateur de la couronne. Cette production est tout aussi axée sur les célébrités, avec David Tennant et Cush Jumbo comme protagonistes. Mais là où le spectacle de Godwin flirtait avec la théâtralité immersive, avec moitié succès, le concept de Max Webster combine l’immersion sonore avec un expressionnisme filmique fantastiquement glauque.Nous canalisons les sons de la pièce à travers des écouteurs binauraux. L’utilisation de la tridimensionnalité sonore ici, conçue par Gareth Fry, est incorporée à la musique folk live, qui apporte des sons celtiques tandis que l’action se déroule sur une scène centrale et une boîte en verre derrière elle.Aussi fantaisiste que cela puisse paraître, il se cache derrière une vision intensément ciblée. Superbement réalisé par Webster, il est plein d’imagination de loup et de surprises alarmantes. L’action se déroule dans moins de deux heures de circulation, mais ce n’est pas un Macbeth classiquement fiévreux mais froidement effrayant et horrifiant.David Tennant et Cush Jumbo dans Macbeth. Photographie : Marc BrennerLe son, dans le texte de Shakespeare, revêt une grande signification inquiétante. Cela est rendu manifeste ici. Les écouteurs 3D amplifient chaque craquement et gémissement. Nous entendons le tintement froid du métal alors que Lady Macbeth arrache les poignards avec lesquels Macbeth a tué Duncan (Benny Young) pour les ramener sur la scène du crime.Les sorcières poussent le concept un peu plus loin et apparaissent sous forme de son plutôt que de forme. Ils sont sinistres en leur absence, errant invisiblement dans la vapeur et la fumée autour de la scène, présents comme un chœur sifflant de voix chuchotées jouées par l’ensemble du casting – une manière ingénieuse de suggérer qu’ils représentent la voix meurtrière omniprésente dans la tête de Macbeth. Ils gémissent, rient et battent comme des corbeaux dans nos oreilles, apportant une intimité inconfortable.Cal MacAninch dans Macbeth. Photographie : Marc BrennerLes écouteurs permettent à Tennant et Jumbo de parler sur un ton conspirateur. Tennant est un guerrier nerveux, austère et bien-pensant qui transforme son intelligence en indignation calculatrice. Il donne à ce rôle shakespearien une apparence simple en murmurant ses soliloques et nous nous accrochons à chacun de ses mots. Il y a de l’acier et de la ruse chez Lady Macbeth de Jumbo, vêtue de blanc virginal partout, et un sentiment de pureté demeure autour d’elle malgré son complot.Paradoxalement, entendre les dialogues au casque apporte une intimité mais qui rappelle celle d’un film avec un son Dolby augmenté, comme si ces personnages ne parlaient pas en temps réel.La mise en scène expressionniste évoque tellement de choses à travers la chorégraphie, la lumière et le son. Cela ressemble parfois au gothique magnifiquement épuré de l’adaptation de Joel Coen. Le décor nu en noir et blanc de Rosanna Vize a la même palette que ce film, avec une variation acier et noir de kilts et de pulls qui évoquent une esthétique hybride ancienne-moderne.L’éclairage de Bruno Poet éclaire l’obscurité avec des projecteurs puissants. Les acteurs, accompagnés des musiciens, forment une file dans la boîte en verre, une rangée de visages pâles et regardants qui semblent flotter, désincarnés dans l’obscurité. Dans certaines scènes, ils cognent la vitre ou pressent leur visage contre celle-ci de manière troublante.L’horreur et la tragédie ont également touché tous les points, du meurtre de Lady Macduff (Rona Morison) et des enfants, qui s’est déroulé dans l’obscurité totale et capturant chaque son de leurs derniers halètements, à l’incrédulité de Macduff (Noof Ousellam) face à la nouvelle et au terrible sens du destin dans la scène de combat finale.La production est si concentrée et si sûre d’elle qu’elle semble lancer une étrange courbe méta-fictive, juste après le meurtre de Duncan, dans laquelle le Porter (Jatinder Singh Randhawa) s’exprime dans une large langue vernaculaire de Glasgow moderne dans ce qui semble être le sien. routine de stand-up. Pourtant, la production a une telle maîtrise qu’elle y parvient d’une manière ou d’une autre.C’est une production cool, arrogante et tout à fait saisissante. Le Macbeth de Tennant est vicieux et pourtant il nous fait ressentir avec acuité la tragédie de son personnage.À l’affiche jusqu’au 10 février 2024
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