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Jes feuilles larges et grossières du figuier offrent une couche de protection contre la chaleur estivale étouffante de la Tunisie rurale. Et de même, les figuiers offrent de brefs moments de répit, pour les adolescents et jeunes adultes qui travaillent comme cueilleurs de fruits, aux restrictions conservatrices et aux horizons fermés de leurs communautés villageoises.
Ce drame séduisant et tacheté de soleil est le premier long métrage de la cinéaste franco-tunisienne Erige Sehiri, qui s’est fait les dents dans la non-fiction et apporte un œil de documentariste naturaliste et sans entraves au jeu taquin des émotions parmi sa distribution non professionnelle. Ce n’est pas le genre de film qui cloue le public à ses sièges ; il s’agit plutôt d’une narration silencieuse et d’observation qui rassemble les relations naissantes entre les ouvriers.
Évitant habilement leur patron autoritaire, ils passent plus de temps à flirter paresseusement les uns avec les autres qu’à cueillir des figues. Fidé (Fidé Fdhili) est provocateur et charismatique ; elle ignore les chuchotements qui résultent de son amitié avec le patron. Sa sœur cadette Feten (Feten Fdhili) s’emballe d’excitation lorsque son ancien petit ami, Abdou (Abdelhak Mrabti), se présente au travail à l’improviste. Ailleurs dans le verger, un couple cache des caisses de fruits à voler plus tard, et le patron abuse de son pouvoir avec les jeunes femmes à son service.
Avec sa palette de couleurs miellées et son imagerie sensuelle, Sous les figuiers capture un moment plein de possibilités, du moins pour les jeunes travailleurs. Sehiri utilise la musique pour faire allusion aux différences générationnelles : les adolescents exubérants entonnent une chanson folklorique festive à la fin de la journée, tandis que Leila (Leila Ouhebi), d’âge moyen, pleure doucement en chantant une complainte.