Customize this title in french Revue Two Sisters – un regard ironique sur les périls de la nostalgie | Théâtre

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Two Sisters sent l’esprit adolescent. Avant que les trois protagonistes de la nouvelle pièce divertissante de David Greig n’apparaissent, la scène est remplie d’acteurs de théâtre pour jeunes. Ils ont l’air d’un groupe sympa : un peu bourrus peut-être, enclins aux chuchotements, aux complots et à l’imprudence occasionnelle alors qu’ils traînent sur le portique d’escalade et le mur de plage du décor avec vue sur la mer de Lisbeth Burian, mais généralement de bonne humeur.

S’adressant directement au public, ils nous demandent de nous souvenir de nous-mêmes, à 16 ans ; nos enthousiasmes, nos coups de cœur et nos musiques d’été. De manière amusante, ils intègrent nos réponses au questionnaire d’avant-spectacle dans le scénario : il n’y a pas deux performances identiques, même si les souvenirs d’exubérance, de vulnérabilité et d’hormones seront sûrement similaires chaque soir.

Dans une variante de la technique chorale utilisée par Greig dans The Events (2013) et The Suppliant Women (2016), les adolescents rappellent les enjeux des trois personnages principaux. Emma (Jess Hardwick) est une avocate d’entreprise qui est revenue au parc de caravanes Fife de ses vacances d’enfance pour écrire un roman. Étant enceinte, elle souhaite mettre un terme à sa romance de guerre, elle-même un fantasme d’évasion, avant que la maternité ne bouleverse sa vie.

Potentiel inconnu… le chœur d’adolescents dans Two Sisters. Photographie : Jess Shurte

Sa grande sœur Amy (Shauna Macdonald) est une chercheuse en musique, temporairement sans abri après avoir laissé son mari et ses enfants en disgrâce. Son passé la rattrape sous la forme de Lance (Erik Olsson): homme d’entretien le jour, DJ la nuit et proche de la date limite de vente de sa vie de Peter Pan en tant que décrocheur insouciant.

Tous les trois sont à un moment critique de leur vie et tous trois se retrouvent séduits par la romance inaccessible de leur propre passé. La pièce a un titre tchékhovien mais elle rappelle JM Barrie dans ses thèmes de l’insaisissabilité de la jeunesse et de l’impossibilité de contrôler le temps. Le chœur d’adolescents vit un moment d’émotion accrue et de potentiel inconnu ; un moment auquel les adultes ne pourront jamais revenir – même s’ils achètent le camping ou partent en road trip.

Plutôt que de se laisser submerger par la nostalgie, Greig est drôle et ironique. Et dans la brise marine de Wils Wilson, les personnages centraux sont parfaitement interprétés, se montrant aussi directs, confus et excités que leurs ombres adolescentes.

Au Royal Lyceum d’Édimbourg, jusqu’au 2 mars

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