Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsNous sommes officiellement au printemps maintenant, une période où même les citadins de longue date comme moi commencent à avoir des pensées bucoliques. Aussi agréable qu’il soit de voir des jonquilles fleurir dans un parc londonien, les récompenses saisonnières d’une nouvelle vie et d’une chaleur renouvelée sont toujours mieux illustrées dans un environnement agricole.Ce qui n’est pas pour trop romantiser le monde agricole : le charmant film de la réalisatrice espagnole Carla Simón Alcarras (2022; maintenant diffusé sur Mubi et disponible sur DVD lundi) ne le fait certainement pas. Terreux et en colère, ce portrait d’une famille catalane de cultivateurs de pêches chassée de la terre qu’ils détiennent depuis des générations capture les récompenses occasionnelles et élémentaires de la vie agricole, mais aussi sa mouture punitive – et s’inscrit ainsi dans une riche tradition de films où les enjeux dramatiques, les tensions et les catharsis dérivent tous de l’imprévisibilité de vivre de la terre.Le réalisateur français Jean Renoir s’est rendu en Amérique pour faire l’un des grands exemples de la forme dans son film de 1945 Le sudiste (gratuit sur Plex), dans lequel un cueilleur de coton texan entreprend de créer sa propre ferme de coton avec à peine plus que des graines en poche. C’est une histoire de rêve américain que Renoir dé-sentimentalise néanmoins avec un sens tactile du sol et de la lutte. Cela irait bien, en fait, avec une histoire plus récente de forger un avenir à partir de rien dans un pays agricole américain. S’inspirant de la saga des immigrés ruraux de Willa Cather Mon UNntoniale mélancolique de Lee Isaac Chung Minari (2021) double le thème du rêve américain en se concentrant sur une famille d’immigrants sud-coréens, mais ne leur offre pas un chemin simple et rose vers la réalisation de soi.« Terre et lutte » : Le Méridional de Jean Renoir, avec Betty Field et Zachary Scott. AlamyLes deux films sont positivement idylliques, bien sûr, à côté de l’adaptation nerveuse et douloureuse de John Ford de Steinbeck Les raisins de la colère (1940), une étude de l’époque de la Dépression sur les métayers devenus des travailleurs migrants qui ne s’attarde pas sur le sens viscéral de la lutte du roman – et travaille vers la plus conditionnelle des fins heureuses alors que les yeux de son héros assiégé s’ouvrent sur la cause des droits des travailleurs. Les saisies et les inondations sont les obstacles qui entravent une famille d’agriculteurs du Tennessee dans la saga sous-estimée et agréablement classique de 1984 La rivièrequi présente leur sort comme une tragédie et une aventure à parts égales – se rapprochant de plus en plus de la vaillante fermière (une belle Sissy Spacek, étrangement associée à Mel Gibson) qui tient tout ensemble.Dérivant loin des États-Unis, le réalisateur philippin Lav Diaz a réalisé l’une des épopées agricoles modernes essentielles avec son film expérimental gargantuesque de 2005 Évolution d’une famille philippine (Mubi). Filmé au cours d’une décennie, il retrace l’ascension, la chute et l’ascension variables d’une famille d’agriculteurs appauvrie, cartographiant leur fortune par rapport à celle des Philippines dans leur ensemble. Il dure également plus de 10 heures: vous préférerez peut-être le traiter comme une mini-série. Il contient des éléments documentaires hybrides, mais si vous recherchez de la non-fiction pure dans vos films de ferme, regardez l’étude courageuse et stoïquement émouvante sur la survie de la famille. Troublesome Creek : un Midwest – un grand gagnant de Sundance au milieu des années 90 – ou le récent d’Andrea Arnold Vache (gratuit sur BBC iPlayer), une vue d’ensemble sans compromis de l’industrie laitière.L' »irrésistible » Babe (1995). AllstarNon pas que tous ces films (farmadramas, si vous voulez) doivent être pessimistes. L’irrésistible fable de l’animal qui parle bébé (1995) reste le grand exemple du cinéma (en l’absence persistante d’un bon La toile de Charlotte adaptation) d’une ferme comme terrain de jeu pour la fantaisie de l’enfance. Le slapstick muet et impassible du glorieux Aardman Shaun le mouton Film (2015) amène cela à un endroit encore plus stupide.Pour les adultes, la vie à la ferme sert de simple toile de fond confortable aux enchevêtrements loufoques et excitants d’excentriques anglais dans la version cinématographique maniaque de 1995 de Stella Gibbons de John Schlesinger. Froid Confort Ferme (gratuit sur ITVX), tandis que la romance des éleveurs de moutons du Yorkshire de Francis Lee Le pays de Dieu (2017) offre beaucoup plus de réalisme dans sa représentation de la vie balayée par le vent dans les landes, mais ne laisse pas le temps ou les difficultés entraver une fin heureuse qui fait gonfler le cœur.Tous les titres sont disponibles à la location sur plusieurs plateformes, sauf indication contraireAussi nouveau en streaming et DVDSaint-Omer (Mubi) La première incursion passionnante d’Alice Diop dans la réalisation de films de fiction – quoique consciencieusement inspirée par des événements réels – repense considérablement les règles et les perspectives conventionnelles du genre dramatique judiciaire. Déballant les préjugés raciaux et culturels en jeu dans le cas d’une femme franco-sénégalaise jugée pour avoir tué son enfant en bas âge, il renonce au discours et à la démagogie pour des conceptions plus complices et empathiques de la justice et de la culpabilité.Guslagie Malanda dans le « passionnant » Saint Omer. Photographe : Laurent le CrabePas d’ours (Picturehouse) Le réalisateur iranien assiégé Jafar Panahi a réalisé et créé cette fusion dense et complexe d’étude de relations enchevêtrées, de cri de rage contre les autorités iraniennes et d’interrogation métafictionnelle de son propre processus de réalisation de films avant sa récente grève de la faim et sa sortie de prison qui a suivi, mais il joue tous les plus puissamment à la suite de ces événements.La huitième épouse de Barbe Bleue (Indicateur) Une édition Blu-ray brillante et limitée pour cette farce conjugale délicieuse et agile de 1938. Son histoire insignifiante de la dernière femme trophée d’un playboy souvent marié qui envisage de rester est dirigée par Ernst Lubitsch et co-écrite par Billy Wilder avec vim et zip égaux, tandis que la chimie de Claudette Colbert et Gary Cooper maintient le tout à flot.Gary Cooper et Claudette Colbert dans La Huitième Femme de Barbe Bleue. Alamy
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