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JVoici de nombreuses questions sur le scandale des abus cléricaux qui continueront d’attendre des réponses tant que ceux qui occupent des postes de direction dans les principales églises chrétiennes devront reconnaître à contrecœur l’étendue de la culpabilité de leurs institutions. Et pour les laïcs de ces églises, il y a un dilemme différent mais connexe : comment cela a-t-il pu se passer sous notre nez sans que nous nous en rendions compte ? Ou avons-nous choisi de détourner le regard ?
Michael Arditti a la réputation de ne pas détourner le regard en tant que romancier dont l’accent est souvent mis sur la religion. Son prix Pâques en 2000 était inébranlable pour aborder les nombreux niveaux d’hypocrisie dans la religion organisée autour de la sexualité. Et Le choixson 13e roman, est tout aussi intransigeant.
Dans une paroisse ordinaire de l’Église d’Angleterre dans le Cheshire, la vicaire Clarissa Phipps tombe sur son sonneur en chef – également le mari de sa meilleure amie – en train de caresser un garçon de 15 ans. Elle sait qu’elle doit le signaler – dans ce sens, au moins, l’église a évolué – mais presque immédiatement, elle est soumise à un déluge de pressions contradictoires pour compromettre cette clarté d’objectif : par son mari cynique, son fils adolescent taciturne (une amie proche de la victime d’abus), sa pieuse mère de la vieille école, veuve d’un évêque anglican et son propre sentiment de culpabilité.
En tant que jeune femme dans les années 1980, avant l’ordination, Phipps avait réalisé un documentaire radiophonique sur le célèbre artiste Seward Wemlock, décorant l’intérieur de la même église du Cheshire où elle est maintenant vicaire avec une reconstitution du jardin d’Eden. Son travail a été salué comme un chef-d’œuvre mais elle avait soupçonné, en fait été dit par l’un des deux jeunes locaux que Wemlock avait utilisé comme modèles pour les figures nues d’Adam et Eve, qu’il avait abusé d’eux.
Pourtant, elle avait détourné le regard, en partie parce qu’elle accordait plus de valeur à son travail qu’au témoignage de ses victimes. Ici, Arditti entre dans le débat en cours sur la question de savoir si le mérite artistique d’une œuvre exonère l’artiste, comme avec Eric Gill, qui a abusé sexuellement de ses filles, et dont la sculpture de 1931 de Prospero et Ariel se dresse à l’entrée de la BBC Broadcasting House.
Les péchés passés, les valeurs présentes, le pardon et la rédemption informent tous ce subtil conte de la moralité moderne. Mais c’est la misère humaine et les dommages permanents causés par les abus – si souvent minimisés lorsque les églises ne parlent que de « cas historiques » – qui sont les plus déchirants et font Le choix une lecture aussi captivante.