Customize this title in french Un jacaranda : rendre le ciel d’été encore plus bleu | Hélène Sullivan

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsjeC’est ce que font les jacarandas au ciel bleu qui nous rend si impuissants à leur résister. Ils émergent au début de l’été, lorsque nous espérons que le ciel sera le plus bleu et le rendra encore plus bleu. « Le jacaranda s’enflamme dans l’air comme un fantôme », a écrit le poète australien Douglas Stewart, « Comme un ciel plus pur, une porte dans le ciel s’est révélée. »Leurs fleurs tombent, tournant le sol vers le ciel, comme des nuages ​​reflétant de l’eau immobile, et au milieu se trouve nous, sautillant joyeusement de haut en bas.Johannesburg, où j’ai grandi, possède également des jacarandas d’Amérique du Sud. Ils y furent également introduits par les Anglais. La lumière dans ma ville natale n’est ni aussi épaisse ni aussi douce que celle de Sydney ; il est plus fin et plus brillant. Mais le paysage, sans mer pour l’interrompre, est plus complètement recouvert d’arbres, de n’importe quel arbre, que Sydney, et vu du sommet d’une colline, il est plus violet.Un homme pousse son vélo sous les jacarandas alors qu’ils fleurissent dans la banlieue de Melville à Johannesburg, en Afrique du Sud. Photographie : Kim Ludbrook/EPAL’été, quand ma sœur et moi étions petites, mon père nous emmenait dans notre quartier calme en rentrant de l’école ou des magasins à la recherche des rues les plus violettes. Nous ouvrions les fenêtres et roulions pâté après pâté de maisons, près du trottoir, pour entendre les fleurs éclater sous les pneus. Ma sœur, mon père et moi étions parfaitement heureux dans ces moments-là : satisfaits de nous, de notre quartier et des courses dans la voiture.J’aime y penser mais, quand j’y pense, je pense aussi à me promener dans le quartier avec ma mère (mes parents étaient divorcés et vivaient à quelques pâtés de maisons l’un de l’autre) et des cornettos, et elle nous avertit de faire attention en ramassant les fleurs parce que il se peut qu’il y ait des abeilles à l’intérieur. Je pratique la pensée magique du jacaranda pour séparer les mondes : conduire joyeusement sur les fleurs pour les entendre éclater et marcher doucement près d’elles pour faire attention aux abeilles.Jacarandas à Sydney. Photographie : Michele Mossop/The GuardianUne abeille voit les fleurs différemment. Elle a une vision ultraviolette et peut voir des motifs que nous ne pouvons pas voir. Le journaliste Ed Yong a déclaré que les fleurs ont évolué pour impressionner les abeilles : que les sens des abeilles ont rendu notre monde plus joli en encourageant les fleurs à évoluer vers la luminosité et la variété. Les yeux des abeilles ont évolué avant les fleurs, et une abeille a un œil « extrêmement sensible au bleu, au vert et aux ultraviolets ».Une abeille vole au-dessus des jacarandas, si contente d’elle d’avoir plié une ville entière à sa volonté. Puis elle plonge dans un arbre violet et rampe dans une fleur de jacaranda – qui n’est rien d’autre qu’un parfait sac de couchage pour une abeille. Son petit poids fait tomber la fleur au sol. C’est sa récompense pour nous rendre si heureux : personne ne ressent la lumière violette aussi pleinement que l’abeille à l’intérieur de sa trompette pétale. Helen Sullivan est journaliste au Guardian. Son premier livre, un mémoire intitulé Freak of Nature, sera publié en 2024. Avez-vous un animal, un insecte ou un autre sujet qui, selon vous, mérite de figurer dans cette chronique très sérieuse ? Envoyer un e-mail à [email protected]

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